Je ne
suis pas du genre à vous raconter nos trajets en bus mais celui-là en vaut
vraiment la peine je crois !
Au
départ de Luang Nam Tha, nous avions opté pour un bus de nuit. Ce dernier se
présente d’abord à la gare avec une bonne demi-heure de retard, mais nous
pouvons prendre nos quartiers… Surprise, le bus est déjà à trois quart plein et
les seules places de libres sont celles du fond (généralement moins agréables
car situé juste au-dessus des roues, et donc des secousses). Autre surprise, le
dernier rang de siège ne tient absolument pas en place, plus qu’un seul boulon
pour tenir chacun des 2 duos de sièges… Génial ! On se met finalement tout
au fond, là où on ne pourra malheureusement pas incliner les sièges. Puis le
bus cumule une seconde demi-heure de retard pour cause de panne, apparemment
une fuite au moteur… Et nous partons seulement !
S’étant
bien reposé l’après-midi, nous avons débuté la découverte de la ville le soir,
par la petite colline dominant la ville, le Mont Phousy. De là-haut, bière à la
main, on embrasse une jolie vue sur les toits de la ville et ses artères, mais
la brume épaisse et omniprésente en cette période dans tout le pays nous
empêchait de voir plus loin. Dommage !
En
redescendant nous tombons sur le marché nocturne, qui se déroule tous les soirs
jusqu’à 22h et où chaque vendeur déballe dans la rue et à l’abri de sa tente,
son artisanat. Il y a ici une foule de jolies choses, des peintures sur toile,
des lampes, des sacs, des sculptures, etc… Autant d’idées de souvenirs ou de
cadeaux mais malheureusement pour vous, nos sacs ne sont pas extensibles.
Le
lendemain tôt, nous nous sommes regroupés avec deux jeunes voyageurs allemands
pour partager les frais d’un tuk-tuk afin de nous rendre aux cascades de Tad
Kouang Si. Ce lieu est très prisé par les touristes car en plus d’être
naturellement merveilleux, il est possible de s’y baigner. Une aubaine quand il
fait 40° C la journée. De plus, ce parc abrite un centre de secours pour les
ours d’Asie, où il est possible de les observer dans leur enclos en train de
chercher astucieusement leur nourriture cachée par les soigneurs. La principale
cascade se transforme ensuite en ruisseau puis donne naissance à plusieurs
bassins naturels où il possible de se baigner. Y étant un peu avant les fortes
chaleurs, nous n’avons pas ressenti le besoin de nous mettre à l’eau. Tant pis,
ce sera pour une prochaine fois.
De
retour en ville et affamés, nous nous ruons sur la spécialité culinaire de la
région, le sandwich. Oui oui, du pain (pas mauvais d’ailleurs) avec un tas de
choses à mettre dedans. Pas cher et pas mauvais alors pourquoi pas !
La
ville étant construite sur une des rives du Mékong, nous avons voulu passer
l’après-midi de l’autre côté, dans un quartier bien moins traversé par les touristes,
plus calme. Il nous a suffi de se rendre à l’embarcadère, de monter dans une
pirogue avec des locaux et en 3 minutes nous étions en face.
Nous
avons fini par poursuivre notre chemin et tomber sur un petit temple, un havre
de paix le long du fleuve, autour duquel les moines en robes safran
s’affairaient à diverses activités : arrosages, bricolage, etc… En fin
d’après-midi, après cette belle parenthèse,
nous avons repris une pirogue pour gagner la ville.
Le
soir, intrigué par une petite ruelle qui semblait cacher bon nombres de bonnes
choses, nous nous y sommes aventurés et nous sommes vite retrouvés assis à une
table d’une souriante dame proposant un généreux buffet. Parfait ! Nous
avons chacun dévoré une énorme assiette de
riz/nouilles/salade/légumes/nem/rouleaux de printemps/beignets !! Après
avoir bien (trop) mangé, nous passerons une bonne nuit.
Comme
nous avions encore la matinée de libre avant de poursuivre notre chemin nous
sommes allés jeter un coup d’œil au palais royal, dans la rue principale, et
son temple, cachant un bouddha d’or, volé par les Thaïlandais au XVIIIème
siècle puis repris. Plus loin, nous sommes tombés une nouvelle fois sur une
école, mais franco-laotienne cette fois-ci. Les enfants réalisent des
chorégraphies en costumes sur des chansons, et présentent même leur choix en
français. On a même eu le droit à « L’amour est un soleil ». Après
avoir pu atteindre et questionner (en français) le responsable, on a compris qu’il
s’agissait d’une répétition pour la fête de la francophonie se déroulant à la
fin de la semaine dans une autre école. Les meilleures danses y seront
refaites, ce qui explique aussi peut-être pourquoi les enfants de l’école
d’hier s’entraînaient au chant et à la danse.
Voilà
c’est ainsi que se termine notre passage ici à Luan Prabang, cette après-midi
nous nous rendons à Vang Vieng.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire