Ici
aussi il est nécessaire de se munir d’un visa pour rentrer sur le territoire
népalais. Mais pas d’inquiétude, ici c’est bien plus simple, un simple
formulaire à remplir sur internet et à imprimer, 10$, dont on se débarrassera à
la douane et un coup de tampon plus tard nous voici au Népal. (On ne dira pas
que Romain a encore fait une bourde sur le formulaire…).
Nous
nous couchons donc plein de questions réponses à propos de cette ville et de la
vie ici. La nuit, plus fraiche ici qu’en Asie du sud-est nous fait du bien, et
nous avons plaisir à nous glisser sous nos couvertures.
Effectivement,
le lendemain nous confirmons très vite les propos de notre australien. Tous les
hôtels et restaurants, ainsi que les magasins de haute montagne ou de souvenirs
sont debout et même ouverts. Les rues sont bondées de monde, entre minuscule
taxi, pousse-pousse, scooter et piétons. La ville est pleine de vie et
cela fait plaisir à voir. Doucement,
Katmandou semble reprendre son rythme de vie !
Non
loin d’ici se trouve la (tristement) célèbre tour de Dharahara qui s’est
totalement écroulée le 25 Avril. Accueillant d’habitude les foules
touristiques, aujourd’hui, d’une soixantaine de mètres de hauteur, il n’en
reste qu’un amas de briques.
L’après-midi,
sur conseil de notre hôte, nous nous sommes rendus à l’est de la ville pour
voir deux temples encore debout ! Nous passons assez rapidement le temple
de Pashupati, dont l’entrée est payante, et pas qu’un peu. Nous préférons nous
balader dans ce quartier bien moins touristique et donc certainement un peu
plus pauvre. Ici, certaines maisons n’ont pas résisté, d’autres paraissent
vraiment fragilisées avec de grandes fissures parcourant leurs murs… mais
beaucoup sont « intactes ».
Le
temple bouddhiste est en effet épargné, et beaucoup de monde s’y trouve pour se
recueillir ou pour « shopper » dans les magasins environnants. Il
s’agit d’un joli dôme d’un blanc immaculé surmonté d’une flèche doré, où sont
dessinés sur chacune des quatre faces, deux yeux qui vous regardent.
L’heure
tourne et après un succulent déjeuner de spécialité népalaise (viande en sauce,
sauce au curry, riz) il est temps de penser à notre avion et de commencer à
rentrer. On grimpe dans un de ces minibus locaux, conduits par des chauffeurs
de rallye écervelés et nous voilà en très peu de temps (et en vie) de retour
dans notre quartier de routard.
Le
soir venu, c’est en taxi que nous rejoignons l’aéroport, où nos galères pour
nous rendre en inde ne semblent pas terminées…
En
effet, n’ayant reçu un visa que d’un mois seulement contrairement aux trois
demandés, notre billet d’avion de sortie du territoire indien est obsolète. Mon
visa se termine le 6 juin, et notre billet de sortie le 24… Nos amis de
l’immigration ne veulent donc pas nous laisser embarquer si nous ne prouvons
pas que nous sortons du pays avant l’expiration de notre visa.
Après
plus d’une heure de discussions et négociations, en expliquant notre situation,
nous nous voyons finalement forcés d’acheter un billet prouvant notre sortie
avant la fin de notre visa. Nous achetons donc un billet Delhi – Katmandou
(c’est le moins cher) pour le 5 Juin. Dès que possible, nous l’annulerons, même
si nous allons effectivement devoir quitter le pays à cette date-là.
Pour
finir en beauté nos galères, c’est un bel orage qui éclate sur la ville au
moment d’embarquer. Résultat : notre vol est retardé de plus d’une
demi-heure. Peu importe, nous avions prévu de dormir à l’aéroport pour
récupérer Camille demain matin à New Delhi.
Une
fois arrivés et les postes d’immigrations passés avec succès, nous nous
couchons à même le sol pour quelques petites heures, avant de partir à la
découverte de New-Delhi… à trois ! =)
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