Dans le bus qui nous y a emmené, nous essayons de réfléchir à quoi
ressemblerait La Paz et à quelle autre capitale pourrait-elle se comparer. Nous
avons rapidement eu notre réponse : aucune. Nous avons d’abord traversé en
bus El Alto, une immense banlieue perchée dans les hauteurs de la ville, à
4000m d’altitude, regroupant pas moins de 800 000 habitants. Elle abrite
aussi un marché gigantesque où règne un certain chaos : noir de monde, des
dizaines de minibus essayant de se frayer un chemin et finalement restant coincés
entre les échoppes. Ensuite, nous avons rejoint le centre-ville, quartier
historique, 800m plus bas. Notre arrivée dans ce quartier s’est faite en
musique, grâce aux fanfares des différentes écoles, mais aussi sous la pluie et
la grêle… Bienvenue à la Paz !
Nous y avons passé 3 jours seulement, avec un programme peu chargé, car
on fait rapidement le tour des lieux touristiques (même en crapahutant
difficilement sur des pentes à 25% à presque 4000m…), mais d’après nous La Paz
ne mérite pas que l’on s’y attarde plus de temps.
Place à la culture maintenant ! Nous avons visité le musée de la
Coca et inévitablement de sa dérivée, la cocaïne. Très instructif et
passionnant, même si leurs données ne semblent pas tout à fait à jour. Pour
terminer notre visite, Cécile a pu essayer le bonbon à la Coca, qui a fini par
lui anesthésier la bouche !
Pour compléter notre visite de La Paz, et aussi parce-que le temps ne se
prêtait pas à la ballade (temps gris et grosses pluies par moment qui
dévalaient les rues pentues), nous avons passé une demi-journée partagée entre 4
musées municipaux : Le musée des coutumes (folklores), celui du
littoral bolivien, la casa de Murillo, et enfin celui des instruments musicaux
qui a reçu toutes nos faveurs. Nous avons pu apprécier des représentations des
grandes batailles qui ont marqué l’histoire, l’évolution du territoire ainsi
que les fêtes traditionnelles.
En bref, La Paz ne nous laissera pas un souvenir impérissable, mais
nous aura permis de prendre du temps pour nous et pour nos estomacs. =) C’est
donc sans regret que nous prenons la route, de nuit, pour Cochabamba afin de pouvoir rejoindre le
parc naturel Toro Toro.
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