vendredi 14 août 2015

De Henties Bay à Seisusvlei

Désormais reposés et remis de notre mésaventure, mais avec quelques jours de retards sur notre planning, nous décidons de longer le littoral jusqu’à Swakopmund, le long de la Skeleton Coast.
Cette côte porterait ce nom à cause des carcasses de baleines qui jonchaient la plage à l’époque où leur chasse était autorisée. Aujourd’hui les squelettes de baleines ont disparu et ont laissé place aux navires échoués. En effet, nombre d’entre eux ont été surpris par les bancs de sable venant du désert et se retrouvent des années plus tard presque sur la plage.


Nous arrivons donc à Swakopmund, la seconde ville du pays, qui est considérée comme l’une des villes les plus blanches de Namibie. Pour nous ça ne sera l’occasion que d’un arrêt déjeuner, de quelques courses rapides et d’une visite tout de même. Celle de l’aquarium. Nous avons pu y croiser quelques raies, que nous pouvions toucher, des requins autour desquels pataugeaient de plus petits poissons. Ce sont ces derniers qu’un plongeur, complètement immergé, est venu nourrir directement. Nous, nous le regardions au sec dans le tunnel de verre.








Allez, s’en est fini pour la côte, nous reprenons la route en direction de l’est, vers l’intérieur des terres. En descendant encore vers le sud, on arrive finalement à l’une des portes d’entrées du désert de Namib, la ville de Sesriem, où se trouve le lit de la rivière Tsauchab (qui ne s’écoule que lors des gros épisodes pluvieux). A l’entrée de ce parc national, se trouve le dernier camp où il est possible de passer la nuit. Nous y passerons la nuit de ce soir. Après un peu de repos et quelques partis de cartes nous partons en fin d’après-midi pour assister au coucher de soleil sur cet environnement extraordinaire.

Il est donc possible de suivre le lit de la rivière via une route goudronnée pendant 65kms en découvrant au fur et à mesure les dunes orange de Sossusvlei, plus belles et plus hautes les unes que les autres. Les cinq derniers kilomètres se font par contre sur une piste très sablonneuse, ou la maîtrise du sujet est conseillée (pas comme nous). Aux pieds des dunes, les « vlei », il y a des espaces désertiques et secs où la terre argileuse est craquelée. D’ailleurs, ce soir nous nous arrêtons dans l’un des « vlei » les plus connus, Dead Vlei, ou les arbres morts parsèment cette étendue blanche et déserte… Le mot « Dead » semble bien choisi ! Même si un oryx vient nous prouver le contraire en venant se promener dans le coin.

 





Bon, ce n’est pas tout, mais si on souhaite voir le coucher de soleil, il nous faut grimper en haut d’une des dunes voisines. C’est ce que nous entreprenons ! Mon dieu que c’est raide ! Dans le sable, nous avançons d’un pas et reculons d’un demi… Pour certains d’entre nous (dont je tairais les noms) l’ascension semble vraiment dur. Allez, on finit presque à quatre pattes mais tout le monde arrivera en haut pour assister au coucher de soleil sur le champ de dunes qui s’offre à nous. Le tout, accompagné d’un petit cidre, pour le réconfort de la grimpette ! L’instant est simplement magique, les couleurs passent du jaune au rouge avec toute une palette de nuances… Un joli tableau !

 

 





Le lendemain, le réveil fût vraiment matinal, puisque l’objectif était de profiter du lever du soleil sur l’une des dunes. Nous visons l’une des plus proches, la Dune 45, puisqu’elle est située à seulement 45km de l’entrée du parc. Nous y arrivons en premier et grimpons directement à son sommet, avant de voir débarquer toute une file indienne d’autres lèves-tôt s’installant le long de la crête. Comme nous nous y attendions, le spectacle est saisissant ! Le soleil sort progressivement au-dessus des collines, chauffant nos peaux de ses premiers rayons.





Une fois le spectacle fini, il faut redescendre de cette belle dune. Une méthode simple et amusante consiste à courir droit dans la pente. Et plus on est de fous, plus on rit ! Nous, on s’est drôlement marrés ! Quelques placages, fous rires et les baskets plein de sable plus tard, nous voici à la voiture pour quitter définitivement le coin, et rentrer sur la capitale, Windhoek.

Notre dernière journée tous ensemble et également la dernière de ce grand et magnifique voyage, sera bien remplie. Chacun a tout d’abord tenté de trouver des souvenirs pour soi, dans les différents magasins du centre-ville. Puis il a fallu déposer tout le monde à l’auberge que nous avions réservée, avant d’aller rendre le 4x4 avec Romain. Bon, là, forcément, après nos aventures, on en a pris pour notre grade ! La boîte de vitesse était bloquée en quatre roues motrices depuis quelques jours, et cela semble être la fin du monde pour la proprio bornée et hystérique. Apparemment nous ne sommes pas passés loin de devoir changer toute la boite de vitesse, mais le seul changement d’un ressort nous sera facturé. Ouf ! Bon, nous n’échapperons pas au pseudo « devis » élaboré par le mari au téléphone et réglerons sur place.

Le soir, pour nous remettre de ces émotions, et fêter la fin du voyage et des vacances, on essaye LE resto de référence ici. Celui où on est obligé d’être allé si on estime avoir visité Windhoek. (dixit notre pauvre loueuse). Au menu : de jolis cocktails et de beaux morceaux de viande, avec du springbok, du kudu, de l’oryx, du zèbre et du crocodile. Une bien bonne soirée entre potes comme on les aime.

Le lendemain, mercredi 12 Août, fin du voyage, après plus de 380 jours sur la route, il est temps de rentrer à la maison, retrouver les siens. Je suis le premier à quitter les copains pour la France, puis suivent Quentin, Jamot et Valentin qui auront une escale difficile à Johannesburg. Romain lui, ne part que le lendemain matin, à l’aube… peut-être trop bien ici pour rentrer ! ;)

Maintenant, places aux retrouvailles !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire