mardi 17 février 2015

Southland

La première grande ville  que nous avons retrouvée après avoir traversé le Fjordland a été Invercargill, animée en ce moment par le Southland Buskers Festival. Cet évènement met en lumière ces artistes qui ont le don de transformer la rue en une véritable scène, entre jonglage, acrobaties, clowneries et humour, nous avons été servis.  Surtout Romain en fait, puisque il a été choisi pour participer à un de ces spectacles. En effet, il a été l’un des assistants de « Mullet Man »  et a donc dû se trémousser coiffé d’une belle perruque devant la foule hilare. Un grand moment ! Nous nous sommes aussi rendus dans le grand et beau parc de la ville, le Queen’s Park, où se dressait ici une belle petite scène entourée de centaine de locaux. Ces derniers admiraient des trapézistes réalisant pirouettes et figures de force à plusieurs mètres du sol… Heureusement, nul besoin d’assistant ici ! Ouf ! Ces quelques petites animations ont suffi à nous faire apprécier cette ville et son ambiance pour que l’on en garde de bons souvenirs. =)

Légèrement plus au sud se trouve, Bluff, la ville la plus australe de Nouvelle-Zélande, bien moins connue qu’Ushuaia en Argentine ou Puerto Williams au Chili, mais cette petite bourgade a pourtant un peu de charme. C’est aussi d’ici que nous avons pu apercevoir ce qui est considéré comme la 3ème ile de NZ, l’île Stewart, à quelques 35 kilomètres des côtes.


En poursuivant notre chemin nous empruntons la route appelée « des Catlins » reliant Invercargill à Dunedin et qui est une curiosité touristique à elle seule, traversant de denses forets vierges par moment et se perchant sur les hauts plateaux côtiers à d’autres.

Dunedin donc, est une ville particulièrement étudiante, ce qui lui insuffle une certaine vitalité et offre de nombreux centres d’intérêts. Apparemment communs dans les grandes villes du pays, les Jardins Botaniques nous ont d’abord permis de se balader le temps de se dégourdir les jambes après la longue route des Catlins. Puis, dans la gare ferroviaire permettant de parcourir la Taieri Gorge Railway, nous avons visité le Sports Hall of Fame, regroupant infos, photos et bibelots des plus grandes célébrités du sports néo-zélandais, cricket et rugby en tête bien entendu. (Seulement une minuscule vitrine sur le « soccer » (le foot de chez nous), encore moins représenté que l’équitation. Haha !!). Une autre curiosité, un peu plus insolite, a attiré notre attention : la Baldwin Street, rue la plus raide au monde (d’après le Guinness des Records hein !!). Cette courte rue résidentielle (350m) d’une inclinaison moyenne de 35% est pour nous l’occasion de quelques photos rigolotes et pour d’autres le lieu d’une course « Gutbuster » où l’aller-retour doit s’effectuer le plus rapidement possible… Le record serait à 1m52s… Après l’avoir « escaladé » à pied, nous pouvons dire que se sont de sacrés sportifs !



Non loin d’ici se trouve la Péninsule d’Otago, abritant tout un tas de flore et de faune sauvage. Le long de la côte, encore sauvage, il est facile d’apercevoir lions de mer et otaries, surveillés par le seigneur du ciel, l’albatros. A certaines périodes de l’année, il est aussi possible de rencontrer de mignons manchots, venant se réfugier ici, parfois dans des centres spécialement prévus.


En remontant la côte est encore un peu, nous sommes tombés sur une merveille naturelle du pays (une de plus…). Le site appelé Moeraki Boulders regroupe une vingtaine d’énormes sphères de roches, posées à même le sable, parfois à moitié dans l’eau, telle des billes jouées par des géants. Incroyable ! Pour ceux qui ne croient pas aux géants, il paraitrait que cela ait débuté il y a des millions d’années, des concrétions se sont alors formées sous le fond de l’océan, puis celles-ci ont fini par remonter vers les côtes grâce aux mouvements des plaques tectoniques, avant que la mer ne joue son rôle en effritant la côte et en faisant réapparaitre ces boules. C’est compris ? =)



Après plusieurs jours passés sur le littoral, nous avons repris de la hauteur en prenant la direction des montagnes, et pour être précis, du Mont Cook, sommet le plus élevé du pays, avec ses 3 754m. Cette imposante montagne recouverte de neige, aussi appelé Aoraki en Maori, n’est accessible qu’aux alpinistes chevronnés. Nous nous contenterons uniquement des randonnées environnantes sur ses contreforts, permettant déjà d’admirer ce magnifique panorama. Malheureusement, ces jours-ci Romain n’était pas au meilleur de sa forme et la météo n’était pas toujours de notre côté, ce qui fait deux raisons de ne pas avoir pu en profiter pleinement. Tant pis, une prochaine fois peut-être ? =)


Bref, j’ai donc tout de même effectué plusieurs courtes randonnées dans la journée, me rendant d’abord dans la Hooker Valley via 3 ponts suspendus, qui débouchent au bord du Hooker Lake, au pied du Mt Cook. De là, une vue incroyable sur l’imposant massif montagneux et les glaciers descendant des vallons et venant se jeter dans le lac. Plus tard, je me suis rendu à un autre point de vue, appelé Kea Point, comme les Perroquets sauvages qu’il est possible de croiser dans le coin. 


D’ici, j’ai aussi pu grimper, assez difficilement, les très nombreuses marches menant jusqu’au Muller Hut, refuge perché à 1800m d’altitude. Cette ascension permet de contempler les environs avec un peu plus de hauteur et de découvrir les glaciers et sommets de la vallée voisine. Au refuge, la température avait chuté et le vent glacial soufflait par rafale, un régal… J’ai tout de même pu apercevoir ces fameux Keas, qui ne semblaient plus franchement avoir peur l’homme. Mais j’ai été surpris de voir qu’il était possible de croiser des perroquets parmi les névés à 1800m d’altitude. Une fois les promenades terminées, une bonne douche glacée au refuge du village et une bonne bière bien méritée, il était bien temps de se reposer.




Le lendemain, non loin de là, sur la route de Christchurch, nous avons effectué un arrêt au village de Tekapo, bordé par le lac du même nom. D’ici on aperçoit encore la chaine montagneuse des « Alps » du Sud et les sommets voisins du Mt Cook. Une petite randonnée permettant de se rendre au sommet du Mt John (plus proche de la simple colline que du Mt Cook hein !), offre un énième point du vue dégagé sur la région et les eaux turquoises du lac.


Voilà, notre boucle sur l’île du Sud se termine bientôt, nous regagnons Christchurch pour vendre notre chère et tcendre Chariot et préparer la suite de nos aventures. =)

1 commentaire:

  1. La Muller Hut !!!!!!!!!!!!!!!!!! Mon meilleur souvenir de Nouvelle Zélande. On s'était FENDU LA POIRE ! C'était énormissime, descente en mode luge sur le cul hihaaaaaaa ! Nina.

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