mardi 27 janvier 2015

Région de Wellington

Après une sympathique soirée bière / cacahuètes à jouer aux cartes près d’une rivière, tout en observant des pécheurs jouant de l’hameçon, nous avons passé une bonne nuit reposante, toujours dans notre Chariot.

Le lendemain, nous voilà désormais à Palmerston North, ville peu garnie en attractions touristiques si ce n’est le fameux Rugby Museum - refait il y a peu - mais qui mérite ne serait-ce que pour cela un bref arrêt.




Nous avons donc découvert l’histoire du rugby, à travers le monde et les décennies : de l’importation du football rugby d’Angleterre jusqu’à la dernière coupe du monde de Rugby (2011, finale France – All-Blacks perdue 7 - 8) en passant par le tout premier match en Nouvelle-Zélande et les All-Blacks qui ont aidé la France en 14-18. Cette histoire est illustrée par un grand nombre d’objets marquants ou insolites. Pour rendre ce musée un peu plus vivant et dynamique, une zone « d’entrainement » a été aménagée au centre avec divers ateliers. Nous voici prêts à devenir de vrais All-Blacks… mais pour cela, il nous faut un entraineur… Ce sera Frank, retraité et guide du musée, véritable bible rugbystique, qui nous en montrera la voie. Nous avons donc passé une bonne heure à faire des 10m de sprint, des drops, plaquer des gros sacs ou encore simuler une mêlée : 245kg de poussée Simon… J’arrive en renfort !! (Record : 450kg par un énorme Roumain… Gloups !) C’est donc la première fois que nous sommes sortis d’un musée, marqués physiquement et trempés de chaud.


Après cela, pour nous, direction la ville de Masterton, dans la région de Wairapapa, connue pour ses vignes et son Pinot Noir. Nous nous rendons donc dans le vignoble de Murdoch James Estate pour voir, dans un premier temps, ce à quoi ressemblent les « Winneries » d’ici, en Nouvelle-Zélande. Puis nous nous retrouvons assez vite au comptoir de cette maison perdue au milieu d’un grand domaine et entourée de vigne, pour déguster nos premiers vins néo-Zélandais. Nous gouterons 3 blancs, 1 rosé et 2 rouges, aux arômes assez fruités. Finalement, nous repartirons avec une bouteille de vin blanc, idéale pour un prochain apéro, peut-être avec Coline et Alex que nous devons retrouver dans le Sud pour une partie de pêche.






C’est aussi de là que part la route pour l’extrémité Sud de l’île du Nord (vous suivez ?), nommée Cap Palisser. Contrairement au Cap Froward (point le plus au sud du continent Américain), pas de trek de plusieurs jours, mais une belle route côtière goudronnée jusqu’au bout (ou presque) ou se trouve un joli petit phare, perché sur son rocher, accessible après 150 marches….  Non loin de là, une colonie de lions de mer y a établi domicile. Nous avons passé un bon moment à observer ces créatures, assez feignantes mais hilarantes au moindre déplacement.


Un peu plus loin sur la côte, des formations rocheuses créées par l’eau et le vent, sont visibles et accessibles durant une randonnée de deux heures. Ces étranges pics, appelés « pinacles », de plusieurs mètres de hauteurs semblent pouvoir s’écrouler sur vous d’un moment à l’autre.









Enfin, nous arrivons à Wellington, capitale du pays et ultime destination pour nous sur cette île. C’est d’ici que nous partirons pour l’île du Sud, dans 2 jours… déjà. Et oui, le temps passe très vite et nous voilà contrains de visiter cette superbe ville au pas de course. Première étape, le Mont Victoria, à l’est de la ville, qui permet d’avoir un joli panorama sur le centre et la baie. C’est aussi un bien bel endroit à arpenter pour les joggeurs ou les cyclistes, mais pour nous ce ne sera que l’occasion d’une courte balade nous permettant aussi de découvrir d’autres lieux de tournage du Seigneurs des Anneaux. Oui oui ! En plein centre de Wellington ! (La scène: Lorsque les hobbits dégringolent une pente et se retrouvent sur un chemin brumeux, d’où Frodon sent la présence d’un cavalier noir. Les hobbits se cachent alors juste sous une énorme racine.)


Une fois redescendus de notre colline, nous avons logiquement (mais rapidement) visité l’hyper centre de la ville avec ses nombreuses curiosités (un cockpit d’avion, un plongeoir pour se rafraichir,…) et surtout son musée Te Papa (qui signifie « boite aux trésors » en Maori). Celui-ci nous a aidés à mieux comprendre la géographie du pays, marquée par ses nombreux tremblements de terre. Ensuite nous avons découvert les jardins botaniques, que l’on peut atteindre en funiculaire si on le souhaite et qui donnent, une fois de plus, un joli point de vue (mais de l’ouest cette fois-ci). Tout près, nous avons aussi pu observer des jeunes jouer au criquet, cousin du base-ball, qui est le sport national (après le rugby bien entendu…)


Bref, malgré le peu de temps passé à Wellington, cette charmante capitale nous laisse facilement croire qu’il y fait bon vivre et que l’on puisse y passer de nombreux jours.



Le lendemain, à l’aube, nous nous sommes rendus comme prévu au terminal de la compagnie Interislander, l’une des deux compagnies qui gère la traversée entre les deux îles. Durant 3h il est possible d’admirer la beauté des côtes sauvages de l’île du Nord, puis la pleine mer (à part si comme moi on choisit de faire la sieste sur le pont au soleil…) puis l’entrée dans les superbes canaux entourés de monts verdoyants, signifiant l’arrivée à Picton, point de départ de notre découverte de cette seconde île.

 



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