Nous voilà désormais en 2015 et
après avoir profité de la côte ouest avec les plages de Piha et de Karekare,
nous avons pris la route pour la péninsule de Coromandel, à l’Est d’Auckland.
C’est donc sans aucune bonne
résolution pour cette année (à quoi bon ? Elles sont faites pour ne pas
être tenues !) que nous attaquons la découverte de cette nouvelle région.
Tardivement arrivés dans la première grande ville de la région, Thames, nous
cherchons un endroit où poser notre Chariot et passer la nuit. Nous jetons
notre dévolu sur un parking pour camping-car, en bord de route, mais qui semble
tranquille. Ça fera largement l’affaire pour une nuit.
Toc toc toc ! Voici le doux
son mélodieux qui nous a tirés de notre duvet, un peu avant 7h du matin… Une
fois les mirettes grandes ouvertes et le nez dehors nous avons rencontré notre
cher perturbateur, un agent du DOC (Department Of Conservation) tout sourire,
nous remplissant gentiment un papier… en fait une amende. Nous étions en tort
puisque ce parking ne pouvait accueillir uniquement les
« self-contained » (camping-cars équipés de WC), or vous imaginez
bien que notre pauvre voiture en est totalement démunie… Après de rapides
explications, nous comprenons que nous venons d’écoper d’une amende de 200$
pour « free camping » mais qu’il est possible d’avoir les faveurs de
la direction et de ne rien payer si on leur envoie un mail. A ce prix-là, nous
essaierons, ça ne nous coutera rien (de plus). Finalement nous aurions
peut-être dû prendre certaines résolutions…
Pour celles et ceux qui ont ou
auront un jour envie de parcourir la Nouvelle-Zélande en vélo, voiture, van,
camion ou trottinette, voici quelques explications au sujet du free camping (du
moins NOS explications). Il est toléré mais très règlementé, surveillé et
réprimandé. Vous êtes réglo si aucun signe ou panneau ne l’interdit et si vous
ne gênez personne (attention, ici, la délation est monnaie courante), que votre
« campement » est propre et que des toilettes sont à disposition.
Autant vous dire que c’est peine perdue pour être vraiment réglo, donc le plus
simple d’après nous est de se garer à l’abri des regards, hors des villes, sur
de petites aires de pic-nic par exemple… Bref, au feeling ! Pour les plus
sages (et les plus propres), le DOC a tout prévu, pour accueillir tout ce beau
monde il existe des campsites équipés de WC, douches, et parfois même de barbecues.
Or vous imaginez bien que cela n’est évidemment pas gratuit, comptez en 6$ et
12$ par personne. Ça fait cher la douche… mais utile de temps en temps !
Pour s’en remettre, quoi de mieux
que d’aller faire trempette à quelques dizaines de kilomètres de là, dans des
sources d’eau chaude. =) Nous avons repris notre fidèle destrier pour se rendre
à Hot Water Beach (tout est dans le nom) sur la côte est. Cette célèbre plage a
la particularité d’avoir une eau (très) chaude, pouvant atteindre 65°C,
affleurant juste sous la surface. A marée basse il est donc d’usage de creuser
une petite piscine sur une source d’eau chaude afin de pouvoir s’y relaxer
avant que la marée ne remonte trop.
Une fois sur place et ayant loupé
la première marée basse de la journée il nous a fallu attendre la seconde à
23h. Tant pis nous nous occuperons, puis les bains chauds seront peut-être
encore plus appréciés de nuit et peut être moins bondés.
Demain, direction la
région du centre.
C'est bon ça, ça me rappel pleins de souvenirs. J'ai dormi sur ces deux plages en mode camping sauvage. Kiffer à fond les meeeeeeeeeeeecssss. Bisous, Nina
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