jeudi 15 janvier 2015

Péninsule de Coromandel

Nous voilà désormais en 2015 et après avoir profité de la côte ouest avec les plages de Piha et de Karekare, nous avons pris la route pour la péninsule de Coromandel, à l’Est d’Auckland.

C’est donc sans aucune bonne résolution pour cette année (à quoi bon ? Elles sont faites pour ne pas être tenues !) que nous attaquons la découverte de cette nouvelle région. Tardivement arrivés dans la première grande ville de la région, Thames, nous cherchons un endroit où poser notre Chariot et passer la nuit. Nous jetons notre dévolu sur un parking pour camping-car, en bord de route, mais qui semble tranquille. Ça fera largement l’affaire pour une nuit.

Toc toc toc ! Voici le doux son mélodieux qui nous a tirés de notre duvet, un peu avant 7h du matin… Une fois les mirettes grandes ouvertes et le nez dehors nous avons rencontré notre cher perturbateur, un agent du DOC (Department Of Conservation) tout sourire, nous remplissant gentiment un papier… en fait une amende. Nous étions en tort puisque ce parking ne pouvait accueillir uniquement les « self-contained » (camping-cars équipés de WC), or vous imaginez bien que notre pauvre voiture en est totalement démunie… Après de rapides explications, nous comprenons que nous venons d’écoper d’une amende de 200$ pour « free camping » mais qu’il est possible d’avoir les faveurs de la direction et de ne rien payer si on leur envoie un mail. A ce prix-là, nous essaierons, ça ne nous coutera rien (de plus). Finalement nous aurions peut-être dû prendre certaines résolutions…

Pour celles et ceux qui ont ou auront un jour envie de parcourir la Nouvelle-Zélande en vélo, voiture, van, camion ou trottinette, voici quelques explications au sujet du free camping (du moins NOS explications). Il est toléré mais très règlementé, surveillé et réprimandé. Vous êtes réglo si aucun signe ou panneau ne l’interdit et si vous ne gênez personne (attention, ici, la délation est monnaie courante), que votre « campement » est propre et que des toilettes sont à disposition. Autant vous dire que c’est peine perdue pour être vraiment réglo, donc le plus simple d’après nous est de se garer à l’abri des regards, hors des villes, sur de petites aires de pic-nic par exemple… Bref, au feeling ! Pour les plus sages (et les plus propres), le DOC a tout prévu, pour accueillir tout ce beau monde il existe des campsites équipés de WC, douches, et parfois même de barbecues. Or vous imaginez bien que cela n’est évidemment pas gratuit, comptez en 6$ et 12$ par personne. Ça fait cher la douche… mais utile de temps en temps !

Reprenons, après ce petit réveil matinal, nous étions prêts relativement tôt et en forme pour aller marcher, histoire de se décrasser du jour de l’an dans l’un des nombreux parcs du pays. Aujourd’hui ce sera le Coromandel Forest Park et son Kauaeranga Kauri Trail, recommandé par Coline  (la fille Faure) et Alex (son copain). Au programme de la journée, 7h de marche aller-retour pour grimper jusqu’à la Pinnacles Hut puis à un rocher surplombant toute la vallée et sa végétation luxuriante. Nous avons emprunté un chemin ombragé sillonnant au beau milieu de cette incroyable forêt subtropicale et avons finalement bouclé cette magnifique rando plus tôt que prévu, après 4h d’effort, contents de cette belle découverte mais fatigués.


Pour s’en remettre, quoi de mieux que d’aller faire trempette à quelques dizaines de kilomètres de là, dans des sources d’eau chaude. =) Nous avons repris notre fidèle destrier pour se rendre à Hot Water Beach (tout est dans le nom) sur la côte est. Cette célèbre plage a la particularité d’avoir une eau (très) chaude, pouvant atteindre 65°C, affleurant juste sous la surface. A marée basse il est donc d’usage de creuser une petite piscine sur une source d’eau chaude afin de pouvoir s’y relaxer avant que la marée ne remonte trop.

Une fois sur place et ayant loupé la première marée basse de la journée il nous a fallu attendre la seconde à 23h. Tant pis nous nous occuperons, puis les bains chauds seront peut-être encore plus appréciés de nuit et peut être moins bondés.


En attendant nous nous sommes rendus à Cathédral Cove, une formation rocheuse, creusée par la mer, formant maintenant une immense arche au-dessus de la plage. C’est aussi de cette manière-là que mère nature crée ces ilots rocheux isolés tout proche de la plage : la mer creuse une roche jusqu’à créer une arche, qui finit par s’effondrer et laisser le pied au large. Un bon nombre de magnifiques criques, voisines de cette plage, sont de superbes spots de snorkeling, malheureusement  nous n’avons pas (encore) le matériel alors nous les admirons depuis la terre ferme.


Venue la fin de soirée, nous sommes partis creuser, armés de notre casserole Quechua, notre fameuse piscine sur la Hot Water Beach. Mêlés à des dizaines de touristes et de locaux cherchant la bonne place et la bonne température, ni trop chaud, ni trop froid, nous nous sommes détendus durant 1h dans une eau chaude… salée. Une rapide douche dehors et nous voilà propre pour une nouvelle nuit dans notre hôtel 4 roues. 


Demain, direction la région du centre.









1 commentaire:

  1. C'est bon ça, ça me rappel pleins de souvenirs. J'ai dormi sur ces deux plages en mode camping sauvage. Kiffer à fond les meeeeeeeeeeeecssss. Bisous, Nina

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