Nous nous sommes d’abord rendus à un arbre célèbre, Le
Lechero, perché sur une colline qui domine toute la ville et ses alentours. Cet
arbre serait un arbre nourricier au cœur duquel coulerait du « lait ».
D’où la tradition qui voudrait que lorsqu’un nourrisson décède, il soit enterré
au pied de l’arbre afin que celui-ci le nourrisse de son lait éternellement.
Nous avons ensuite marché un long moment pour nous rendre à la Cascade de
Pechuga. A l’office de tourisme on nous avait dit que c’était facile. Ce
n’était pas très difficile en effet puisque ce n’était que de la descente, mais
en pleine végétation ! Plusieurs chemins se rencontraient parfois … Nous cherchions
le bruit d’une cascade ou d’une rivière sans succès. Nous avons fini par
arriver au village que nous voyions d’en haut, la cascade était non loin de là,
parfait =)
Après une pause rafraichissante (on n’avait pas chaud du
tout en fait !), nous avons continué en direction du village de Pechuga
afin de voir des artisans travailler, le tissu puis les instruments de musique.
Nous avons même eu la démonstration de la fabrication d’un instrument ! Et
d’ailleurs, vous saviez que la flute de pan est en demi-cercle ? Lorsque
les morceaux de bambou sont alignés, ce n’est pas une flute de pan ! Et
toc !
Nous nous sommes également rendus à la Lagune de Mojanda
(3715m), non loin d’Otavalo. La principale difficulté de se rendre là-bas, est
d’en revenir. Peu de touristes s’y rendent, encore moins de locaux, et aucune
infrastructure n’est prévue sur place. Il faut donc soit prendre une agence
touristique, soit s’entendre avec un taxi qui nous amène et qui nous récupère à
l’heure choisie. La dernière solution est un peu plus risquée puisque si le
taxi ne revient jamais, c’est 15kms qu’il faut redescendre à pied jusqu’à
Otavalo.
Renseignements pris à l’office de tourisme, il est possible,
en partant de la lagune de faire l’ascension du volcan Fuya Fuya (4263m) sans
guide, ce n’est pas techniquement difficile, on ne peut pas se perdre. On
choisit un taxi et d’emblée on lui explique qu’il faut revenir nous chercher à
16h absolument. Il se propose d’attendre sur place, on refuse, ça faisait plus
de 5h d’attente pour lui, et pour le « compteur »… ! Il accepte
de revenir à 16h, nous laisse son nom, son numéro de téléphone, Micka et moi
notons en plus sa plaque et son numéro de taxi. Mais à quoi bon ? S’il ne
revient pas, c’est tant pis pour nous ! De 16h à la nuit, on aurait le
temps de redescendre à Otavalo à pied.
Nous entamons un chemin pendant une heure. C’était un chemin
sur lequel pouvaient passer les picks-up, il contournait le Fuya Fuya sans
jamais l’attaquer. On a fini par se demander si on n’avait pas louper le sentier
qui montait. Et bien si, il était tout au début de notre balade, disons que ça
nous a fait un échauffement ! Et finalement il est tombé à pic cet
échauffement puisque le vrai sentier montait sec, raide, tout droit, violent, à
travers champ… bref vous imaginez le truc ! 2kms de montée seulement, mais
nous avons parfois été obligés de monter en canard, ou en escalier tellement
c’était raide, et évidemment la fin, c’était avec les mains !
Il faut préciser que même à ces hautes altitudes
(3000-4500m), c’est de la terre et de « l’herbe ». La neige n’est
présente que bien plus haut ! Il fait cependant frais, principalement à
cause du vent. Idéalement il faut partir très tôt pour avoir une vue
parfaitement dégagée. Ici, à 7h du matin le ciel est bien bleu, il fait chaud
au soleil. Mais dans la matinée puis dans la journée cela se couvre. Alors en
montagne, cela va encore plus vite. Nous avions une belle vue dégagée une fois
arrivés au sommet (ouf !), mais à peine 10 minutes plus tard, des nuages
sont arrivés. Ils se déplaçaient assez vite. Nous nous sommes donc dépêchés de
redescendre, à peine le temps d’une photo. Pas d’inquiétude tout de même, la
visibilité était quand même bonne, une centaine de mètres, et notre objectif
était facilement identifiable : la lagune ! Une fois que nous étions
repassés en dessous des nuages, nous avions une très belle vue.
Si la montée a été raide, vous imaginez la descente !
Une fois arrivée à la lagune, nous sentions sacrément nos jambes ! Nous
croisions les doigts pour que notre taxi arrive à l’heure (ou arrive tout
court), nous ne voulions pas être les derniers sur le site. Un taxi était
présent depuis le début de l’après midi, on s’est dit qu’en cas de besoin, ça
pourrait nous être utile. Mais même pas la peine, notre taxi était là, en
avance même !! Une belle journée qui s’est donc très bien terminée =)
Enfin, nous avons été à la lagune de Cuicocha, à
quelques kilomètres d’Otavalo. C’est une belle lagune dans un cratère de 3kms
de diamètre sur 200m de profondeur, créée par l’éruption du volcan du même nom.
La vue est superbe. Il est possible d’en faire le tour, c’est une balade de
15kms en 5h, sur la crête du cratère. Nous entamons la ballade, mais seul Micka
a fait le tour complet. Je me suis contentée d’une petite moitié, mais la vue
était superbe. =)
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