Tous les jours, se tient sur la place de Los Ponchos, un
marché d’artisanat. On y trouve surtout des écharpes, ponchos, pull,
couverture, chaussettes ou bonnet, le tout principalement en alpaga !!
C’est doooooux ! C’est certainement cette douceur, mais peut être aussi
l’équatorien typique vendeur de pulls et ponchos, qui ont fait craquer Micka
sur un joli pull en alpaga ! On y trouve aussi beaucoup de bijoux,
certains en ivoire végétal ou de petits souvenirs à poser sur une étagère. Le
soir, les stands sont tous démontés, tout est rangé, et les guitounes de
cuisine viennent les remplacer. On y mange au coin d’une table des plats
traditionnels. Beaucoup d’équatoriens s’y attablent, et finalement peu de
touristes ! Nous finirons par essayer les brochettes de viande bien cuite
au grill, puis deux assiettes composées essentiellement de riz, pommes de terre
et viande. Enfin, pour digérer, nous essaierons une boisson typique à base d’aloe
vera, de thé chaud et de miel. Tout cela donne une sorte de potion marron assez
visqueuse et gluante qui a des vertus thérapeutiques (intestin, estomac…). Elle
est bue en grande quantité par les locaux du petit matin jusqu’au soir et
peut-être accompagnée de « médicaments » (achetés sur place, au stand).
Verdict, pas mauvais, mais vite écœurant, certains en boivent pourtant 2 chopes
cul-sec.
Comme nous sommes depuis plusieurs jours ici, nous avons
pris nos repères. Mais le samedi, tout change !! Le samedi, dans tout le
centre-ville, il y a un énorme marché, en plus de la place centrale. Dans
toutes les rues avoisinantes, des stands sont installés et toute la journée, la
foule s’y bouscule. On trouve simplement de tout ! Des chaussures, des
sacs, de l’artisanat, des produits de droguerie, etc. Un peu plus loin, il y a
le marché plus alimentaire, et là c’est un régal pour les yeux ! De beaux
étalages très colorés nous font envie ! On craque sur des avocats bien
mûrs pour faire notre guacamole le soir au diner. Sous les halles, on trouve
principalement des stands pour déjeuner. A 9h du matin, les bancs étaient
pleins et les assiettes de riz, porc, ou les bols de soupe sont déjà bien
remplis. Un stand nous a particulièrement plu, mais à 9h du matin, non
merci ! Nous y reviendrons pour le déjeuner plus tard. Dans d’autres rues,
les femmes équatoriennes sont assises à même le sol et vendent des épices, ou des
haricots pour gagner quelques dollars.
A quelques minutes à pied, se trouve le marché aux bestiaux.
Ce marché se tient à partir de 6h, il faut donc y être tôt pour profiter de la
meilleure ambiance. Nous étions à 7h, et étions évidemment les seuls touristes,
on ne passait pas inaperçus ! Déjà parce que niveau look on dénote (quoique l'habit traditionnel est de plus en plus délaissé par les nouvelles générations pour un jean/basket...), mais
aussi parce que Micka était le plus grand du marché !
Ce marché est un peu moins organisé, quoique des efforts ont
été entrepris récemment. Désormais, les petits animaux sont séparés des gros
bovins, et des porcs par des grillages. Le terrain est un grand terrain en
terre, où chacun apporte ce qu’il a à vendre et attend qu’un acheteur vienne
négocier les prix. Ca marchande beaucoup ! En vrac, nous avons vu des gros
taureaux, vaches, quelques moutons, des grosses truies, des petits cochons, des
poussins, des canards, des chiots, des cochons d’indes (domestiques, qui
ressembles à ceux d’Europe, mais aussi ceux qui ressemblent à des porcinets et
qui sont destinés à être cuits entiers à la broche), mais surtout des poules et
des coqs. Ca braille !
Les acheteurs repartent avec leurs achats dans un sac à
pomme de terre, ou alors sous le bras, ou tout simplement en laisse, enfin en
corde. Nous avons cru entendre quelques prix, (qui seront à négocier !),
140$ la vache, 80$ le veau, à bon entendeur !
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