Après un « pain au chocolat »
d’anniversaire et quelques 5h de bus, nous sommes arrivés à Vicabamba, la ville
de l’éternelle jeunesse, car les vieillards y mourraient tous centenaires.
Cette ville est devenue assez touristique pour sa tranquillité et son bien-être.
Une réserve naturelle borde cette ville, Rumi Wilco, où il est possible de faire
de nombreuses balades. Nous nous sommes contentés de loger à l’entrée de la
réserve, dans un écolodge, isolé de la ville. C’était spartiate, la « réception »
est à 200m des cabanes, perdue en pleine forêt, les cabanes sont ouvertes aux
quatre vents et donc aux bestioles… C’était un peu la petite maison dans la
prairie avec les cafards en plus !
Un bon diner arrosé d’un cocktail
(et grâce à une moustiquaire) nous a pourtant permis de dormir sereinement J
Le lendemain nous avions prévu de
randonner dans le parc du Podocarpus. Renseignements pris, le bus nous dépose à
1h30 de marche du refuge, c’est « flat », et au refuge il est
possible de camper. Parfait ! Bon en réalité, 1h30 c’était 8,5kms et c’était
de la montée… Alors avec nos sacs sur le dos, ça s’est plutôt transformé en 3h !
Bien contents d’être arrivés, nous avons planté notre tente et avons pu
utiliser la cuisine et les sanitaires du refuge, pourtant fermé et vide de
toute âme…
Ce parc est réputé pour abriter
une faune et une flore très riche. Il est possible de voir des ours à lunettes,
des opossums, des tapirs, beaucoup d’oiseaux. Le lendemain matin, afin de
maximiser nos chances de les apercevoir, nous sommes partis à 7h30 pour notre
rando. Mais même en marchant délicatement, en silence, les animaux ont décidé de
rester cachés. Ce n’est pas faute d’avoir attendu parfois une quinzaine de
minutes immobiles afin qu’ils sortent de ce qu’on imaginait être tanières et
terriers… Rien n’y a fait… Tant pis, le reste de la balade était superbe. Le
dénivelé était très important, mais nous a permis d’arriver à 3400m sur les
crêtes et d’avoir une vue splendide sur toute la vallée et au-delà ! Le
sentier, balisé mais pas trop, nous a parfois inquiété, mais nous avions une
carte, détaillée mais pas trop, et notre objectif, le refuge, toujours en vue,
ce qui nous a rassuré.
De retour au refuge, nous avons
retrouvé notre fidèle compagnon, Rouky le Chien (le nom a été changé pour
préserver son anonymat, et surtout parce que nous ne connaissions pas son vrai
nom). Il nous a suivis depuis notre arrivée à l’entrée du Parc Podocarpus. Il a
parcouru les 8,5kms avec nous, sans jamais aboyer, mais toujours à nous
attendre ! Contraints de l’attacher pour maximiser nos chances de voir des
animaux lors de notre balade du matin (-> échec quand même), il était tout
foufou de nous retrouver.
Une fois les affaires pliées, un
pic-nique avalé pour nous et le chien, nous avons parcouru le chemin retour,
toujours en compagnie de Rouky. Dès qu’un bus est arrivé, nous avons bondi
dedans avant d’aller se reposer la nuit à Loja. Demain, nous irons à Puyango
pour voir une forêt pétrifiée située en dehors des sentiers battus.
Bref, j’ai fêté mon anniversaire
en Equateur J
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