dimanche 28 septembre 2014

Vilcabamba et le Parc Podocarpus

Après un « pain au chocolat » d’anniversaire et quelques 5h de bus, nous sommes arrivés à Vicabamba, la ville de l’éternelle jeunesse, car les vieillards y mourraient tous centenaires. Cette ville est devenue assez touristique pour sa tranquillité et son bien-être. Une réserve naturelle borde cette ville, Rumi Wilco, où il est possible de faire de nombreuses balades. Nous nous sommes contentés de loger à l’entrée de la réserve, dans un écolodge, isolé de la ville. C’était spartiate, la « réception » est à 200m des cabanes, perdue en pleine forêt, les cabanes sont ouvertes aux quatre vents et donc aux bestioles… C’était un peu la petite maison dans la prairie avec les cafards en plus !


Un bon diner arrosé d’un cocktail (et grâce à une moustiquaire) nous a pourtant permis de dormir sereinement J

Le lendemain nous avions prévu de randonner dans le parc du Podocarpus. Renseignements pris, le bus nous dépose à 1h30 de marche du refuge, c’est « flat », et au refuge il est possible de camper. Parfait ! Bon en réalité, 1h30 c’était 8,5kms et c’était de la montée… Alors avec nos sacs sur le dos, ça s’est plutôt transformé en 3h ! Bien contents d’être arrivés, nous avons planté notre tente et avons pu utiliser la cuisine et les sanitaires du refuge, pourtant fermé et vide de toute âme…


Ce parc est réputé pour abriter une faune et une flore très riche. Il est possible de voir des ours à lunettes, des opossums, des tapirs, beaucoup d’oiseaux. Le lendemain matin, afin de maximiser nos chances de les apercevoir, nous sommes partis à 7h30 pour notre rando. Mais même en marchant délicatement, en silence, les animaux ont décidé de rester cachés. Ce n’est pas faute d’avoir attendu parfois une quinzaine de minutes immobiles afin qu’ils sortent de ce qu’on imaginait être tanières et terriers… Rien n’y a fait… Tant pis, le reste de la balade était superbe. Le dénivelé était très important, mais nous a permis d’arriver à 3400m sur les crêtes et d’avoir une vue splendide sur toute la vallée et au-delà ! Le sentier, balisé mais pas trop, nous a parfois inquiété, mais nous avions une carte, détaillée mais pas trop, et notre objectif, le refuge, toujours en vue, ce qui nous a rassuré.

De retour au refuge, nous avons retrouvé notre fidèle compagnon, Rouky le Chien (le nom a été changé pour préserver son anonymat, et surtout parce que nous ne connaissions pas son vrai nom). Il nous a suivis depuis notre arrivée à l’entrée du Parc Podocarpus. Il a parcouru les 8,5kms avec nous, sans jamais aboyer, mais toujours à nous attendre ! Contraints de l’attacher pour maximiser nos chances de voir des animaux lors de notre balade du matin (-> échec quand même), il était tout foufou de nous retrouver.

Une fois les affaires pliées, un pic-nique avalé pour nous et le chien, nous avons parcouru le chemin retour, toujours en compagnie de Rouky. Dès qu’un bus est arrivé, nous avons bondi dedans avant d’aller se reposer la nuit à Loja. Demain, nous irons à Puyango pour voir une forêt pétrifiée située en dehors des sentiers battus.



Bref, j’ai fêté mon anniversaire en Equateur J










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