mardi 7 juillet 2015

Kruger Park – 2nd partie

Nous nous sommes accordés une journée entre nos deux safaris au Kruger Parc, et ce fût l’occasion de donner quelques nouvelles aux proches, et aussi de parcourir un peu les environs.

Ça tombe plutôt bien, dans le coin a été taillé par le fil du temps et le fil de l’eau le 3ème plus grand canyon du monde, le Blyde River Canyon. (Tout le monde n’a pas pu voir le Grand Canyon…) Finalement, des points de vue le long de la route, les paysages sont grandioses mais loin de ce que nous imaginions. (Grand Canyon peut-être justement…) Une rapide escale aux « piscines des géants », ne nous a pas plus emballés, peut-être à cause du manque d’eau. En effet, ces gros bassins naturels ont été creusés par les galets trimballés dans le torrent et se remplissent d’eau en se déversant les uns dans les autres…. Mais lorsque l’eau n’est pas abondante, le spectacle est sans doute moindre.

 








Notre deuxième journée au sein du Kruger, à l’extrême sud du parc, n’a pas été aussi riche en animaux que le fût la première, bien qu’un autre animal nous ait impressionnés par sa majesté, sa taille, et celle de ses cornes : le grand kudu. (Une photo devrait suffire à vous convaincre.) Cette grande antilope pouvant mesurer 1m50 au garrot pourrait paraître facile à voir, si elle n’était pas bien moins rependue que sa cousine l’impala.


Nous croiserons nos animaux « habituels » devenu presque familiers… ainsi que de drôles d’oiseaux sortis de Jurrasic Park et un bel aigle perché sur son arbre. Le long de la route il n’est vraiment pas rare de croiser une horde de singes (les vervets, ou singes verts). Etant souvent apeurés par la voiture, ils peuvent avoir de vives réactions, et le tout est juste de ne pas les écraser.

 

 

Moins riche en animaux donc, mais pas en émotions… Et oui !

En temps normal, nous ne ménageons pas vraiment notre voiture, on dort et dîne parfois dedans, on emprunte des pistes défoncées, etc… Mais là nous avons, j’ai sorti le grand jeu en voulant rejoindre un petit point de vue. Avançant à faible allure, j’ai réussi à ensabler la voiture, puis à empirer la chose en essayant de la sortir. Résultat : la voiture coincée dans 15 cm de sable jusqu’au châssis, nous deux légèrement inquiets au son d’un grognement animalier lorsque nous tentions de la dégager dehors (où il est normalement interdit de quitter son véhicule), et un Romain couvert de sable en essayant de pousser. Une chose est sûre, nous avons besoin d’aide !! Heureusement pour nous, un jeune groupe guidé passait par là et à 6 avec la bonne technique, ça été un jeu d’enfant ! Nous voilà repartis !

Du coup, pour nous remettre de nos émotions, le soir venu, la chance nous a donné un petit coup de pouce…

Prenant exemple sur l’avant dernière nuit, nous nous adressons à la porte de sortie du parc en demandant si la route est sécurisée de ce côté-ci du parc et sinon, s’il est possible de garer notre voiture juste à côté de la cabane des gardes et de dormir dedans, S’en est suivi un interminable sketch.

Notre première interlocutrice nous invite à questionner la manager au bureau, qui nous répondra par un  franc et direct « non, c’est interdit ! ». Résignés, nous posons quand même la question à un second garde. Celui-ci semble plus aidant, il en parle à son collègue, puis appelle son manager, et finit par discuter avec nous en attendant la réponse de son supérieur. Au bout de 10min, l’homme me tend le téléphone afin que j’explique la situation à l’intéressé. Ha, nous voilà maintenant envoyés vers le chef du bureau. Celui-ci mettra un petit moment à se montrer mais nous pensons que cela en vaut la peine. Il nous demande pourquoi nous n’avons pas réservé de logement dans le parc (vu les prix, même pas en rêve ! Puis nous dormons très bien dans notre voiture), puis combien sommes-nous prêts à payer pour la nuit (Absolument rien ! On demande juste une place où garer notre voiture pour la nuit, sinon on prend la route…). Notre homme comprend notre situation et finit par être d’une extrême générosité en nous tendant les clefs de son dernier bungalow libre pour la nuit (3 lits simples, des couettes de folies, une douche de malade, l’électricité et même une kitchenette à l’extérieur…) Bref, un luxe offert par le parc, alors que nous ne demandions qu’une place de parking. (Que nous avons aussi, devant le bungalow, pour la voiture seule !) Seule condition à ça, partir tôt demain matin.

 

Ça tombe plutôt bien puisque nous prenons la route pour le Swaziland, un toute petit état méconnu, perdu entre l’Afrique du Sud et le Mozambique.


On the road again !!

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