La frontière péruvienne de Macara
s’est avérée très facile à franchir. Elle est assez peu empruntée par les
touristes visiblement. Presque aucune question ne nous a été posée sur les
raisons de notre voyage, le temps que nous souhaitions rester, l’argent dont
nous disposions … Un coup de tampon de chaque côté et emballé c’est pesé, nous
voilà légalement au Pérou. Ça nous a changés de la frontière panaméenne !
Encore quelques kilomètres après
la frontière et nous en avons fini avec les hautes montagnes et les routes
sinueuses de l’Equateur. La végétation était toujours aussi sèche et la chaleur
étouffante. Arrivée à Piura, nous ne sommes pas restés puisque la ville ne
présente qu’un intérêt limité, nous avons filé vers Chiclayo, 4h plus au sud.
Durant ce trajet, nous avons traversé un « désert », c’était tout
droit, plat, sec, du sable à perte de vue de part et d’autre de la route avec
du vent faisant voler les déchets abandonnés.
Pourtant apparaît finalement Chiclayo, ville tout à
fait moderne, de 500 000 habitants. Après deux nuits passées sur place,
nous sommes davantage descendus en direction de Trujillo. Ces deux villes sont
la parfaite occasion de découvrir les cultures Moche et Chimù, ayant
elles-mêmes précédées la culture Inca avant l’arrivée des Espagnols.
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