mercredi 22 octobre 2014

PEROU – Lac Titicaca – BOLIVIE

Arrivés de bonne heure à Puno, au bord de lac Titicaca, nous avons un peu attendus avant d’être alpagués par un monsieur qui nous proposait un tour sur les îles flottantes ainsi que le trajet en bus l’après-midi pour Copacabana (en Bolivie). C’était justement le programme que nous avions envisagé ! Après un peu de négociation, nous bookons pour un départ aux iles à 8h30 du matin, juste le temps d’aller se promener dans la ville, qui se réveille à peine. Bon, nous n’avons pas accroché avec Puno qui ne présente aucun intérêt à notre avis, surtout tôt le matin … On a tué le temps en attendant notre départ pour les iles flottantes.


Ces îles se situent sur le lac à 30 minutes de bateau de Puno, et sont des îles artificielles, fabriquées en roseau où s’établissent des communautés. Si jamais vous vous posiez la question, comme leur nom l’indique, les îles flottent réellement, et ça se sent par endroit, le sol étant recouvert de multiples couches de roseau ! Les îles, une fois construites, sont fixées à des poteaux d’eucalyptus afin qu’elles ne dérivent pas jusqu’en Bolivie. La profondeur du Lac n’atteint que 3 mètres à cet endroit et permet donc la construction de ces îles. Elles sont très nombreuses, 3 500 personnes y habitent en permanence. Une île peut « vivre » entre 40 et 50 ans, après il faut en construire une autre (en moyenne un an pour la construction) et déménager les familles. Les îles sont bien sûr assez rudimentaires (maisons de roseau, pas d’eau courante, ni d’électricité), mais le confort moderne s’y installe tout de même grâce aux batteries. Chaque île a son chef qui dirige et règle les éventuels conflits sociaux. Si une famille pose des problèmes ou ne veut pas travailler, et bien la solution est simple : on découpe (à l’aide d’une longue scie) sa parcelle qui se sépare de l’île et devient ainsi indépendante ! Tout « l’archipel » est dirigé par un « sur-chef ».






Après toute une explication sur l’organisation sociale, sur les traditions, le chef de l’île nous explique la méthode de construction des îles et ses habitants nous présentent l’artisanat local. Nous nous rendons sur la plus grande île en reprenant notre bateau, mais certains ont préféré faire le trajet en barque, appelées « totora », mais aussi Mercedes Benz, en raison de leur confort pour les touristes. Les locaux, eux, utilisent des totora plus rudimentaires ! Ce sont des bateaux, tout de roseau construits.



Cette excursion nous a permis d’avoir une première vue du fameux Lac Titicaca dont nous profiterons d’avantage en Bolivie.

De retour sur la terre ferme nous prenons le bus pour la Bolivie, et plus précisément pour Copacabana. 3h de route et un passage de frontière de plus ! Là encore, le passage de la frontière a été très facile, les sacs à dos restent dans le bus, nous présentons le passeport, un coup de tampon de chaque côté et voilà. Toujours aucune question, ni aucune fouille, ni demande de document supplémentaire. Nous sommes ravis que cela se passe comme ça !

A Copacabana, le chauffeur de bus nous rappelle qu’il est une heure plus tard qu’au Pérou ! Ha oui c’est vrai, nous avions complètement oublié. Nous cherchons un hostel (ils ne manquent pas ici, c’est un lieu assez touristique). Nous nous rendons vite compte que la Bolivie n’est pas le Pérou et que le confort et nos habitudes vont certainement changer, mais ce n’est pas un problème, il suffit de s’adapter ! Internet n’est pas très répandu, le réseau téléphonique non plus. Et pour anecdote, le papier toilette à l’hostel, il faut l’acheter à la boutique en bas (certainement tenue par l’épouse du propriétaire de l’hostel …). Pour 40 bolivianos par nuit (soit 5 euros pour deux), on ne peut pas tout avoir, et finalement cela nous convient très bien.

Il ne faut pas traîner, le temps passe vite et dans un petit mois, il faut être à Santiago de Chili ! Dès le lendemain, nous partirons pour la Isla del Sol.




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