dimanche 2 novembre 2014

Cochabamba – Sucre

Levés tôt, nous prenons place dans le bus qui va nous ramener à Cochabamba. La route tremblait toujours autant mais cette fois-ci nous avons pu voir la beauté des paysages. Le décor faisait assez Jurrasik Park, terre très rouge, végétation assez verte. Après avoir vu les traces de dinosaures, on s’y croirait presque !

De retour à Cochabamba, nous prenons directement nos tickets de bus, pour le soir même direction Sucre. Mais c’est un peu avant que nous avons eu la première mauvaise surprise du voyage … Mon portefeuille avait disparu … Soit je l’avais perdu, soit on me l’avait piqué. Nous avons refait le scénario depuis la descente du bus, et sommes arrivés à la conclusion suivante : le vol. Lorsque nous avons traversé le marché bondé de monde, alors que nous marchions d’un pas pressé, deux personnes m’arrêtent pour ne pas que je marche sur la veste de l’un d’entre eux qui était par terre. Je me suis alors arrêtée, j’ai regardé par terre, la veste était toute bien pliée à ma droite, je ne marchais pas du tout dessus puis j’ai repris mon chemin. Mais trop tard, je m’étais arrêtée … Bref, après inventaire, rien de vraiment important ne nous a été dérobé. Je devais avoir 200 bolivianos, l’équivalent d’une vingtaine d’euros, des tickets usagés, des tickets d’entrées et la photocopie de mon passeport. C’est surtout très énervant de s’être faite avoir de cette façon, il a fallu quelques heures pour me calmer et quelques jours pour que ma paranoïa s’estompe !

Après cet incident, nous avons attendu notre bus le reste de la journée et sommes tombés sur une fête populaire où les régions exposaient leurs spécialités culinaires et leurs danses. Le trajet du bus de 8h s’est fait aussi dans le mouvement en raison de la route non goudronnée. Arrivés au petit matin à Sucre nous sommes partis à la recherche de notre hostel. Deux essais plus tard nous tombons sur l’hostel qui nous a été recommandé par un couple de français rencontré à Toro Toro (B&B Condor). Avec un peu d’insistance, nous finissions par réveiller le propriétaire ou le réceptionniste qui nous accueille à bras ouverts en dépit de l’heure matinale… C’est un superbe endroit récemment ouvert, les chambres donnent sur un jardin où il fait bon se reposer ! A notre tour de le recommander vivement !


Sucre est la capitale constitutionnelle de la Bolivie mais a bien fait de laisser le monde, le bruit, la pollution et l’architecture désordonnée à sa rivale de toujours, La Paz ! Sucre est si agréable à vivre avec ses jolies places vertes, sa température idéale, ses bâtiments coloniaux, on y passerait facilement une semaine.


Nous y avons passé seulement deux jours et demi et avons visité le cimetière où se presse la population le dimanche, le musée Charcas (pour partie en rénovation, dommage !), et la Casa de la Libertad. Lors de la visite de cette dernière nous avons pu entendre l’histoire de la Bolivie en français, avec sa domination espagnole, ses révoltes pour l’indépendance déjà initiée par les indigènes et enfin son indépendance obtenue en 1825 grâce aux libérateurs de l’Amérique latine : Le Maréchal Sucre et Simon Bolivar. Toutes les villes du continent ou presque ont des rues ou des parcs à leurs noms. Toujours à la Casa de la Libertad nous avons vu les portraits des 65 présidents de la Bolivie, dont le dernier en date est Evo Morales, fraichement réélu depuis le 12 octobre 2014.


Sucre nous a beaucoup plu et nous a permis de nous reposer un peu, mais il est temps de partir pour Potosi, à 3/4h plus à l’ouest.

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