dimanche 23 novembre 2014

L’île de Pâques – Notre aventure


Ce n’est pas le tout hein, mais il faut la visiter cette Ile de Pâques quand même et partir à la recherche et rencontre de ces fameux Moais !! Le lendemain de notre arrivée, nous avons décidé de commencer par visiter l’île à pied, enfin une partie seulement. En effet, l’ile parait petite (173 km²), mais en fait pas tant que ça, les kilomètres s’enchainent et finissent par se sentir dans les jambes. Nous nous sommes d’abord rendus au Village d’Orongo où il y a un cratère rempli d’eau (Rano Kau) et également un ancien village. Pourquoi un ancien village ? Parce que c’était le lieu de la cérémonie de l’homme-oiseau. Tous les ans, chaque tribu désignait un homme (Hopu Manu), qui devait aller récupérer à la nage sur un îlot à deux kilomètres, l’œuf d’un oiseau qui vient pondre à cette période. Il fallait déjà trouver l’œuf donc parfois attendre quelques jours sur l’îlot, puis le ramener à la nage sans le casser et enfin escalader la falaise de plus de 300m. Le vainqueur devenait l’Homme Oiseau (Tangata Manu) pour un an et se voyait offrir la construction d’une maison. Sur ce site se trouvent également de nombreux pétroglyphes (gravures).

Ensuite pour ne pas marcher sur la route, nous avons coupé à travers champ et forêt et sommes allés voir nos premiers moais, jusqu’à Hanga Te’e. Nous sommes rentrés en toute fin de journée, contents mais les jambes lourdes. C’est à ce moment-là que nous avons réalisé que marcher pendant 5 jours avec nos sacs de 18 et 28 kgs, ça aurait été mission quasi-impossible, nous aurait fatigué plus qu’autre chose et nous aurait empêché d’en profiter pleinement.

Les deux jours suivants, nous avons loué des VTT pour pouvoir aller plus loin. Nous avons beaucoup pédalé, le premier jour sur la route et le second sur une piste non goudronnée. Le vélo est un super moyen de découvrir l’île, même s’il y a du vent en bord d’océan et même s’il faut s’accrocher pour la route retour en fin de journée. C’est presque à bout de force qu’on arrive en haut de la côte située au nord de l’île. Nous avons été sur le point d’arrêter un pick up pour nous ramener, mais une petite pause a suffi pour me remettre en selle et rentrer au village !!


Le jour d’après nous nous sommes reposés (boooouh les flémards !) en se baladant tranquillement et visitant le seul et unique village de l’île : Hanga Roa. C’est ici que se concentre la majorité de la population ainsi que toutes les commodités : hôtels, superettes, pharmacie, marchés, hôpital, aéroport… Nous avons été surpris de voir que l’île est parfaitement équipée et ne manque de rien, nous nous attendions peut être à quelques chose de plus sommaire. Le reste de l’île est dépourvu de toute installation.

Ensuite, nous avons pris le modèle encore au-dessus, après nos jambes et le vélo, nous avons loué un quad ! Grande première (ou presque) pour tous les deux. Grâce à lui, en une journée nous pouvions finir de voir ce qui nous manquait, retourner à nos endroits favoris, etc. Bref, là encore un super moyen de découvrir l’île. Le quad était un peu capricieux et nous a littéralement ridiculisés auprès de l’agence de location… Pardon d’avance pour tous les motards puisque apparemment quad et moto se ressemblent sur ce point. Nous ignorions totalement l’existence d’un petit bouton, appelé « réserve », sous-entendu d’essence… Au beau milieu de l’île, nous sommes tombés en panne, le quad était très capricieux au démarrage, roulait de moins en moins longtemps avant de caler… Nous avons bien pensé à une panne d’essence (déjà ?) mais pourtant nous pouvions voir le niveau d’essence qui semblait bien suffisant ! Un 4x4 s’est arrêté et m’a emmené jusqu’au village pour que l’agence nous dépanne. D’ailleurs merci à Caroline, Marie et Cyril qui se sont arrêtés et qui ont été nos compagnons de voyage pendant quelques jours sur le continent ! A l’agence, le type me demande si nous avons tourné le bouton de la réserve… Mais quelle réserve ? Bref, je sentais la honte arriver… Nous retrouvons Micka assis sur le quad, nous attendant, presque désespérément. Vous devinez la suite, le type a tourné le bouton de la réserve et la machine est repartie comme en 40… On se sent tellement idiot dans ces moments-là, mais pas suffisamment pour payer le gars de l’agence qui nous demandait de payer son essence pour venir jusqu’ici (max 10 min de voiture…), et puis quoi encore ?



Pour se remettre de cette aventure, mais surtout pour clôturer le moment exceptionnel du lever de soleil sur l’ahu Tongariki où se dressent les fameux 15 Moais, nous nous sommes offerts un petit dej pain chaud/nutella face à l’océan. #Troplebonheur !!



Puisque nous nous étions revendiqués randonneur auprès de l’administrateur du parc, nous avons décidé de faire l’ascension du point culminant de l’île qui s’élève à 511m (le Cotopaxi n’a qu’à bien se tenir !!). Cela nous a permis d’avoir une vue à 360 degrés des contours de l’île mais aussi de l’océan, sans aucune rive à l’horizon. On se rend bien compte que nous ne sommes rien au milieu d’une telle étendue d’eau…


Cette semaine ayant été remplie de bonnes surprises, il a bien fallu équilibrer la balance et avoir notre lot de galères (sinon ce n’est pas drôle, quoiqu’on s’en serait bien passé tout de même!). A  se demander si, au début, les Moais voulaient bien de nous… Micka a d’abord commencé par se faire capturer ou manger une chaussette par l’un des chiens de « chez nous » : admettons ! Il a ensuite perdu les jumelles sur un des sites de l’île, là c’est plus embêtant, le boulet ! Un matin, sans raison apparente, c’est un piquet de tente qui s’est rompu, tient là, ça commence à faire beaucoup ! Micka (encore ?!) fini par arracher un crochet d’une de ses chaussures de marche ; fais ch*#% ! Nous finirons tranquillement notre séjour en oubliant le chargeur de l’appareil photo sur le muret du jardin en guise d’offrande à l’île ; à ce moment-là on est bon pour l’asile ! (Devinez dans quel sac se range habituellement le chargeur ????...)

Et si on parlait des Moais maintenant ?

1 commentaire:

  1. La fatigue commence à se faire sentir on dirait ... Ou alors c'est un trop plein d'émerveillement qui le rend gaga.

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