lundi 4 mai 2015

La baie d’Along

Après un énième bus de nuit, nous voici maintenant à seulement 100km au sud d’Hanoi, dans la région de Ninh Binh, pour commencer à découvrir cette nouvelle région qu’est la baie d’Along… Coté terrestre dans un premier temps.


C’est plus exactement à Tam Coc que nous nous sommes arrêtés pour partir à la découverte des environs…. En vélo, une fois de plus.

Ici, de nombreux pitons rocheux se dressent au milieu des rizières où de petits canaux se faufilent. Sur ces monts de pierre, envahis par la végétation, certains sont allés y construire des pagodes perchées, comme celle de Bich Dong que nous avons visitée. En grimpant encore un peu au-dessus, sur les rochers acérés, on peut avoir un joli point de vue des environs. En se baladant nous remarquons rapidement une chose surprenante, l’étrange technique de navigation des locaux sur les canaux : ils pagaient avec les pieds.


A quelques kilomètres de l’autre côté du village se trouve le site de Mua Caves, que nous avons choisi de visiter, pas pour ses grottes mais pour son pic rocheux, dont le sommet est accessible après plus de 500 marches… Ici aussi, on domine les environs et les rizières s’étendent à perte de vue. Afin de rendre le tableau encore plus grandiose, nous avons préféré nous y rendre pour le coucher du soleil, et assister au spectacle depuis le sommet. Splendide ! =)

Une dernière nuit ici puis nous partons découvrir la seconde facette de la baie d’Along : la mer, ses ilots et ses bateaux.


 

En réalité, nous n’avons pas vraiment mis les pieds dans la « Baie d’Along » dont tout le monde parle, celle des cartes postales et des agences touristiques. Et aussi étonnant que cela puisse paraître, nous l’avons fait par choix !


De ce fait, nous avons évité les hordes de touristes embarquant pour une croisière d’une journée, dans des bateaux en file indienne… ça fat moins carte postale n’est-ce pas ?

Heureusement, il existe des alternatives à « Along-City » (comme est appelée la ville bordant la baie), et la nôtre a été de rejoindre l’île de Quan Lan à presque 50 kms de là. Ne serait-ce que le trajet pour y aller a été une aventure : 3 bus urbains (dont un qui te fait payer le double du billet normal… pour te déposer 300m plus loin !), une nuit dans un quartier sans charme et enfin… le bateau, dans lequel nous croisons les locaux et des colis à destination de l’île. Trois heures de traversée, pendant lesquelles nous admirons le paysage, couchés dans un canot de « survie » et bercés par les vagues… Quoi de plus agréable que de s’assoupir sur le pont d’un bateau, parmi ces étranges petits monts verdoyant sortant du milieu de la mer ! En clair, le calme après la tempête !

                                              


                                                     


Le programme de ces deux prochains jours sur l’île est plutôt simple : du repos. Et au vue de la quantité d’activités à faire (hmmm… rien !) cela semble facilement réalisable ! Nous passerons donc 1 jour et demi au calme, sans bouger, avant de s’activer un peu, et de partir explorer l’île, toujours en vélo ! Nous avons rejoint le second (et dernier) village de l’île, situé à l’autre extrémité, à 15kms via l’unique route. Sur la route justement, vraiment peu de monde, presque aucune voiture, quelques scooters, des vélos et une charrette… En se baladant, nous avons longé les longues et magnifiques plages sauvages de sable fin de l’est de l’île, puis encore des rizières, et finalement le tranquille port de pêche du nord de l’île.

 

 


En revenant dans notre village, nous nous sommes faits inviter par des footballeurs d’une vingtaine d’années pour disputer un match. Qu’à cela ne tienne ! Nous sommes leurs hommes ! C’est parti pour un 4 contre 4 avec l’un d’entre nous dans chaque équipe. Vu nos immenses talents avec une balle au pied… cela s’annonçait drôle ! Et ce le fût, même si, avouons-le, nous n’avons pas été si mauvais ! Une heure et demi durant nous nous sommes défoulés sur leur terrain de terre battue, à échanger des balles, des gestes et des mots dans nos propres langues. Et le meilleur dans tout ça ? Se faire inviter pour la 3ème mi-temps à fumer une étrange et longue pipe, mais surtout à boire une bière avec eux ! =) (Pour ceux qui se posent la question, l’équipe de Micka a logiquement mis une raclée à celle de Romain ! ;))

Le lendemain, tôt, nous quittons notre havre de paix pour rejoindre la capitale, Hanoi. Avec le peu de temps qu’il nous reste et, avouons-le, un léger ras le bol des heures de transport vietnamiens, nous préférons délaisser les sites de la région nord (Bac Hà, Sapa, etc…). Nous préférons ne pas découvrir cette partie-là du pays plutôt que de la survoler trop brièvement… Puis, cela nous fais une raison de revenir dans quelques temps.


Hanoi, nous voilà !

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