Voici
la dernière étape de notre voyage en Asie, Hanoi, capitale du Vietnam.
Si
déjà, en Asie du sud-est, le trafic routier est dense, celui de Hanoi est tout
simplement chaotique, surchargé, bondé, agaçant et fatiguant ! Rien que
ça ! Pour traverser les carrefours encombrés, il ne faut pas hésiter à
traverser la circulation à pied, en espérant que les scooters et les voitures
vous verront… Utiliser les trottoirs est simplement impossible la plupart du
temps car ils servent de place de stationnement pour deux roues… et il y en a
beaucoup. Le chaos est aussi auditif puisque le klaxon semble être le seul
élément de sécurité des voitures, pouvant signifier « Attention,
j’arrive », « Laissez-moi passez ! » ou encore
« Poussez-vous ! ». Étrangement, cela semble plutôt bien fonctionner,
et nous n’avons assisté à aucun accrochage, ni même à aucune prise de becs
entre chauffeurs. Un bazar monstrueux, mais dans le respect, s’il vous
plait !
Tout
comme à Phnom-Penh ou Ho-Chi-Minh Ville, certains 2 roues sont transformés en
véritables utilitaires, et transportent tout et n’importe quoi : un arbre
en pot, des échelles en bambou, etc…
Le
chaos visuel se poursuit avec les fils électriques, qui font parfois penser à
un réseau de fil de toile d’araignée. Il en arrivent de partout, puis les fils
se regroupent sur un poteau et forme un amas de fils jusqu’au prochain poteau…
Derrière tout ça, se cache souvent des enseignes, qui elles aussi ont parfois
tendances à se chevaucher, tant leur nombre peut-être important.
Côté
visite, nous nous sommes baladés le long du lac Hoan Kiem, en plein centre de
la ville, où tôt le matin, un grand nombre de personnes viennent faire leur
sport. En journée, c’est plus un spot de photos fréquenté par les jeunes,
surtout avec son fameux pont en bois rouge. Au nord de la ville et encore
visible de nos jours, se trouve l’ancienne citadelle Thang Lang, édifiée au XI
siècle par la dynastie Ly. Cette cité impériale concrétisa l’indépendance du
Dai Viet, qui deviendra plus tard le Viet Nam. Il y a aussi plusieurs site de
fouilles, où des femmes travaillent minutieusement mais lentement (sans outils
c’est sûr…) à la recherche de nouvelles traces du passé.
Le
départ approchant, et souhaitant envoyer un colis à la maison depuis quelques
temps, nous en avons aussi profité pour faire quelques achats et les inclure
dans le colis. Chère famille, surprise dans trois mois, quand le paquet aura
traversé le monde en bateau.
Après
cela, dernier soir oblige, nous avons passé la soirée en compagnie de locaux
(qui entre nous, aurait pu être nos pères…), à boire des bières. Un prof
d’Anglais nous en a même offert une, et invité ses élèves présents à nous
parler en anglais, pour pratiquer. La soirée s’est poursuivie de longues
heures, jusqu’à ce nous prenions le chemin du retour, bien fatigués… Une
dernière conversation avec une franco-vietnamienne qui vit à Limoges et on
filait au lit. Demain, une grosse journée nous attend !
Notre
prochaine destination devait-être le Népal, mais malheureusement, deux jours
avant de s’y rendre, le pays a été touché par un puissant tremblement de terre,
terrassant toute la région de Katmandou et de Pokhara, et faisant plus de 7000
victimes. Cela a rendu évidemment notre projet de trek dans les Annapurna
impossible et périlleux. C’est donc avec grand regret que nous ne découvrirons
pas cette belle région du monde que j’attendais tant… Ce n’est que partie
remise !
Mais
ce n’est pas pour autant que notre voyage s’arrête là ! Nous sommes pour
le moment toujours en possession de nos billets Hanoi – Kuala Lumpur –
Katmandou. Plusieurs solutions s’offrent à nous :
-
Ne pas prendre notre vol et rester au Vietnam
encore quelques jours puis prendre directement un avion pour l’inde (notre
prochaine étape), sans passer par le Népal. Les nouveaux billets d’avions nous
coûteront de l’argent, mais c’est sécure. En revanche, nous ne pouvons pas
rester plus longtemps sur le sol vietnamien, notre visa est déjà expiré depuis
2 jours… Oups !
-
Prendre nos vols jusqu’au Népal, puis aviser une
fois sur place. Partir en trek ou faire de l’aide humanitaire. Solution
irréaliste en fait, puisque un chaos sans nom règne sur le pays, les routes
sont détruites, les moyens manquent, tout comme les vivres. De plus, il nous
aurait été impossible de faire notre visa indien sur place. Le mieux que l’on
puisse faire c’est encore de ne pas s’y rendre et le meilleur moyen de les
aider et encore de faire des dons aux organismes humanitaires.
-
Prendre uniquement notre premier vol jusqu’à
Kuala Lumpur, puis décaler notre second vol de manière à ne faire qu’une rapide
escale à Katmandou. C’est ce que nous avons choisi, par simplicité. Nous
restons donc 10 jours en Malaisie, ce qui nous permettra de faire notre visa
Indien, avant de prendre notre vol pour le Népal le 10 Mai, et de repartir le
lendemain pour l’inde.
C’est
parti pour la découverte non prévue d’un pays, avec les joies de l’inattendu et
les surprises qui vont avec.
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