En attendant les réponses à nos demandes de
visas indiens, nous sommes montés jusqu’à l’île de Penang, relié au continent
par un pont. Et plus précisément, dans la ville de Georgetown.
Fraîchement arrivés, nous préférons d’abord
nous perdre un peu dans la ville, afin de s’imprégner de l’atmosphère qui y
règne. En sillonnant dans les rues et ruelles de la ville nous avons croisés à
plusieurs reprises de nouveaux mariés, tenant la pose en habits traditionnel
très colorés pour la photo. Le tout presque au beau milieu de la rue.
D’autres recoins de la ville sont pourtant
de bien jolis décors pour des photos (pas de mariage, certes !) ! En
effet, la ville est parsemé de plusieurs jolis graffitis, cachés ci et là.
Certains de ces œuvres intègrent de vrais éléments de la rue, comme un vélo, un
panier de basket, une balançoire… Du street-art en 3D quoi ! Il est
largement possible d’en faire le tour à pied… ce que nous faisons. Un petit air
de Valparaiso, en Asie.
Notre découverte se poursuit à table,
lorsque nous décidons de diner dans un restaurant qui semble populaire, puisque
il nous est difficile d’y trouver une table et deux chaises. Ouf ! Nous
voilà installés ! C’est donc maintenant qu’il faut choisir notre (ou nos)
plat(s) parmi la liste composant le menu… Pas évident quand la quasi-totalité
des noms du menu vous sont inconnus. Pour nous aider dans notre choix nous nous
adressons à notre voisin, pour qui la cuisine malaisienne semble être connue.
Après de nombreuses hésitations, nous jetons
notre sort sur un plateau reprenant plusieurs spécialités nationales : un
naan (une galette de pain), du riz et de la sauce curry. Et grande première
pour nous, ici, traditionnellement on mange avec les doigts. C’est donc tout
sourire que nous nous y sommes essayés en repensant aux nombreuses réflexions
que nos parents respectifs nous faisaient dès lors qu’on s’attaquait à notre
assiette avec nos doigts. Miam ! Normalement, seule la main droite est
utilisée pour manger, la gauche étant réservé à des tâches moins saines et plus
personnelles. Cela semble nécessiter un certain coup de main, pour former des boulettes
de riz consistantes, en restant remarquablement propre. Débutant, et la barbe
n’aidant pas, nous galérons, puis arrivons finalement au bout de notre
assiette. Un délice ! Lavage des mains inévitables !
Le lendemain, nous avons réalisé deux visites.
Tout d’abord le fort Cornwallis, fondé en 1793 par le Capitaine Francis Light,
qui débarqua ici pour, plus tard, fonder George Town. De nos jours, hormis les
murs et quelques canons, le fort est vide.
Puis plus tard, nous avons rejoint en bus le
Kek Lok Si temple, qui s’est finalement avéré être plus un temple de la
consommation qu’un temple religieux, du moins c’est la vision que nous en avons
eu. En effet, avant d’attendre les temples du sommet de la colline, il faut
traversée bon nombres de boutiques en tout genre, remplie de bibelots à
touristes… Pas tellement l’esprit auquel nous pensions ! Finalement, au
sommet, se dresse un colossal bouddha de plusieurs mètres, malheureusement
inaccessible lors de notre visite.
En fin de journée, une bonne nouvelle nous
oblige à retourner au plus vite sur Kuala Lumpur : l’approbation de l’un
de nos visas.
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