Pour
la première fois au Vietnam, nous avons passé une nuit dans un bus, afin de
rejoindre Hoi An, à plus de 500km de route. Ces bus sont pourvus de 3 rangées
de sièges, sur deux niveaux, pouvant chacun s’incliner suffisamment pour
pouvoir dormir. SAUF qu’il y a un hic, comme nous avons déjà pu le remarquer,
nous somme un tantinet plus grand que nos amis asiatiques, et nos jambes ne
rentrent absolument pas dans l’espace prévu… Heureusement, en se pliant un
petit peu, on trouve sa place et la nuit fût très bonne.
La
ville de Hoi An (ne pas confondre avec Hanoi, la capitale) est classée au
patrimoine mondial par l’Unesco grâce à son charmant et vieux centre-ville,
interdit aux voitures (mais malheureusement pas aux deux roues.). De son passé,
et du passage de nombreux chinois et japonais, la vielle ville a garderé de
superbes maisons d’époque, et un joli pont de pierres taillées.
Mais ça ne s’arrête pas là, à l’extérieur de la ville, après avoir longé des rizières entières sur nos vélos (une fois de plus) nous arrivons sur une immense plage de sable blanc. Ici, on vous invite sagement à vous allonger sur un transat à l’ombre d’un parasol, face à la mer de chine (oups, pardon, « de l’est », comme le préfère les vietnamiens) et à consommer bien évidement. Tentant n’est-ce pas ? Mais nous préférons simplement longer la plage en marchant et tremper les pieds dans cette eau pas si chaude que ça. Au retour, nous empruntons un petit chemin de traverse, perdu au milieu des rizières et des bassins de pisciculture et observons ces paysans à la tâche. D’ailleurs, nous nous sommes arrêtés au niveau d’un groupe qui chevauchait des buffles (ils « bufflechait » ?) dans une étendue d’eau. S’interrogeant sur la raison de ce travail nous les avons longuement regardé… jusqu’à ce qu’ils nous proposent de monter avec eux. Quoi de mieux pour se faire une idée du travail qu’ils effectuent ? Je suis donc parti faire mon petit tour de buffle dans cet étang, équipé d’un chapeau conique, tant utilisé ici. Conduit par le paysan (car c’est toute une technique : tenir la corde reliée aux naseaux et à la queue de l’animal en même temps…) je n’ai pourtant pas bien cerné le travail effectué, remuage de la terre et du limon ? Fertilisation ? Promenade de santé ?
Mais ça ne s’arrête pas là, à l’extérieur de la ville, après avoir longé des rizières entières sur nos vélos (une fois de plus) nous arrivons sur une immense plage de sable blanc. Ici, on vous invite sagement à vous allonger sur un transat à l’ombre d’un parasol, face à la mer de chine (oups, pardon, « de l’est », comme le préfère les vietnamiens) et à consommer bien évidement. Tentant n’est-ce pas ? Mais nous préférons simplement longer la plage en marchant et tremper les pieds dans cette eau pas si chaude que ça. Au retour, nous empruntons un petit chemin de traverse, perdu au milieu des rizières et des bassins de pisciculture et observons ces paysans à la tâche. D’ailleurs, nous nous sommes arrêtés au niveau d’un groupe qui chevauchait des buffles (ils « bufflechait » ?) dans une étendue d’eau. S’interrogeant sur la raison de ce travail nous les avons longuement regardé… jusqu’à ce qu’ils nous proposent de monter avec eux. Quoi de mieux pour se faire une idée du travail qu’ils effectuent ? Je suis donc parti faire mon petit tour de buffle dans cet étang, équipé d’un chapeau conique, tant utilisé ici. Conduit par le paysan (car c’est toute une technique : tenir la corde reliée aux naseaux et à la queue de l’animal en même temps…) je n’ai pourtant pas bien cerné le travail effectué, remuage de la terre et du limon ? Fertilisation ? Promenade de santé ?
Le
soir, nous avons profité de la ville, joliment éclairée par des lanternes,
certaines étant même vendues aux touristes pour être lâchées sur l’eau calme de
la rivière, à la dérive.
L’étape
suivante a été la ville de Hué, situé juste au niveau du 17ème
parallèle, un malencontreux emplacement qui lui a fait connaître de nombreuses
guerres mais qui a connu aussi plusieurs civilisations. La plus importante de
celles-ci est certainement la dynastie Nguyen qui régna de 1792 à 1945, fonda
une citadelle et en fît la capitale du royaume.
Cette
citadelle justement, est aussi classée au patrimoine mondial, et est
remarquablement bien conservée malgré les bombardements américains de la guerre
(et merci aussi à la restauration !). En réalité il y a trois enceintes
concentriques : la cité impériale donc, la cité royale et enfin la cité
pourpre interdite, réservée à l’empereur, ses femmes (nombreuses) et les eunuques.
La citadelle est entourée de hauts murs épais, eux même entourés de larges
douves… Un petit air de Vauban expliqué par le fait que certains des
architectes de l’époque étaient français. Cocorico !
Pour
la petite histoire, une dame toute souriante nous à abordé en scooter (en
roulant) et nous propose rapidement de nous guider jusqu’aux tombeaux, peu
évident à trouver. Nous sentons l’arnaque arriver, mais elle nous trouve sympa
(sacrée technique !) et prétend vouloir travailler son anglais, ce qui est
fréquent au Vietnam. En effet ici, les jeunes n’hésitent pas à venir vous voir
avec un carnet de questions types, et engagent la conversation en anglais,
juste pour apprendre. Histoire de nous amadouer encore un peu, après nous avoir
gentiment amené au premier site, elle nous a même invités à boire le thé chez
elle. Et ho surprise, elle a (enfin) fini par nous demander un peu d’argent,
afin de pouvoir payer les études de médecine de son fils. Nous nous en irons
après avoir essayé de lui faire la morale, et sans rien lui laisser bien
sûr ! Un merci quand même pour le thé.
Notre
découverte du pays s’est poursuivie avec le parc national de Phong Na Ke Bang situé
tout proche de la frontière avec le Laos. Ce parc, également classé au
patrimoine mondial (décidément !) est un des plus vieux sites karstique
d’Asie, dessinant donc de magnifiques paysages. Toutes les collines et les
pitons rocheux sont couverts d’une épaisse forêt tropicale à perte de vue,
comme si dame nature voulait cacher quelque-chose… Et c’est peut-être le cas
puisqu’en fait l’intérêt majeur du parc se trouve sous la terre, avec ses
innombrables galeries, cavernes et autres grottes, taillées dans le calcaire
par le temps et les éléments. En se joignant à a foule de touristes chinois,
nous avons découvert l’une d’entre elle, celle de Phong Nha, dans laquelle
coule une rivière souterraine. La première partie de la visite se fait donc en
bateau en remontant le faible courant à la rame, pour plus de calme (bien que
le silence soit inconnu par les groupes chinois). Nous avons ouvert grands nos
yeux, fascinés, devant cette splendeur naturelle, entre grandes voûtes
calcaires, stalagmites et stalactites. A quelques pas (mais de nombreuses
marches) se trouve une autre grotte tout en longueur, celle de Tien Son,
remarquable aussi, mais délaissée par les groupes de touristes.
Une
fois n’est pas coutume, nous avons troqué les vélos contre un scooter, ce qui était
plus souhaitable pour nos cuisses, à la vue de la topographie du parc (des
collines, des collines et des collines). On a donc pu faire un rapide tour des
environs, où se cachent d’autres merveilleuses grottes, comme celle dite du
Paradis ou encore Hang So’n Doong, aux proportions gigantesques (atteignant
152m de haut, large de 242m et longue de 9kms… ) et considérée comme la plus
grande du monde. Malheureusement, l’accès à celle-ci est hors de prix, et nous
préférons passer notre chemin. En revanche, nous avons croisé une belle cascade
que de jeunes enfants du coin égayent un peu plus en jouant totalement nus dans
l’eau.
Désormais,
il est largement temps de rejoindre la région nord du pays, en commençant par
la baie d’Along.
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