jeudi 14 mai 2015

Kuala Lumpur – Partie 2

Heureusement pour nous, notre second passage à Kuala Lumpur ne s’est pas limité à l’ambassade indienne.

Au milieu de cette grande métropole se trouve un parc qui cache une bien belle curiosité, un parc aux oiseaux, et même d’après eux, le plus grand parc au monde d’oiseaux en liberté. Une zone entière est fermée de tous les côtés par un filet, empêchant la fuite des volatiles. D’autres sont simplement en cage. Parmi eux, des espèces que nous connaissons déjà comme des hérons, des cigognes, des flamands roses en équilibre sur une patte, des paons (dont un qui nous a fait une bien belle roue). Nous avons aussi assisté à un numéro de perroquets, où ceux-ci hissaient un mini drapeau malaisien, volaient juste au-dessus de nos têtes, glissaient sur un toboggan, ou encore réussissaient un puzzle de 4 pièces. Pour conclure ce « show », l’un de ces animaux au plumage vert nous a même salué d’un « hello ! » puis d’un « I love you ! » et enfin d’un rire « Héhéhé ! ». Un vrai travail de perroquet !

 


Or, la véritable vedette du parc n’est pas ce perroquet qui parle ! Il s’agit d’un autre oiseau, emblème de la Malaisie : c’est le calao (ou hornbill). C’est un étrange oiseau, assez gros, au plumage noir et blanc mais avec une étrange tête. Il possède en effet un « casque » sur le dessus du bec, lui servant de caisse de résonance lorsqu’il chante. Une espèce particulière, appelé Hornbill Rhinocéros donne l’impression de posséder une vraie corne au-dessus du bec. Etrange donc !



A 17h30, nous nous sommes rendus à la mosquée nationale, Masjid Negara, édifiée assez récemment en 1965. Comme dans toutes les mosquées, il nous est possible d’y pénétrer uniquement entre les prières des fidèles. Une fois couvert de nos tuniques masquant nos jambes (short et débardeur interdits !) nous découvrons l’une des plus grandes mosquées d’Asie du sud-est, son architecture moderne et son minaret haut de 73m. Curieux, et ayant rarement eu l’occasion de pénétrer dans un tel endroit, j’entame la discussion avec un guide-musulman, qui répond avec gentillesses à toutes mes questions… voir plus ! Au bout de 15min, j’arrive enfin à m’en défaire et à échapper à la conversion islamique !

 

 

Notre séjour approchant de la fin, il était largement temps de gouter aux spécialités culinaires ou du moins aux étrangetés que nous n’avions pas encore essayées. Parmi celles-ci, des carrés de viandes grillés, ou du bacon au chili que l’on trouvait tous les soirs dans notre quartier. Verdict : pas mauvais, mais rien d’étonnant. Second essai, un peu plus osé, le durian… Cet énorme fuit vert renferme une chaire jaune que l’on déguste à travers toute l’Asie du sud-est. Nous l’avions croisé un certain nombre de fois sans jamais y gouter. La raison est simple, il dégage une odeur nauséabonde (ce qui n’est déjà pas très engageant avant d’y gouter) et il nécessaire, parait-il, d’en manger un certain nombre de fois avant de commencer à en apprécier le goût… Chouette alors ! Verdict : La texture de la chaire est visqueuse et fileuse et cache un noyau que l’on a vite fait de croquer. Son goût m’est difficilement descriptible tant nous n’avons pas apprécié. Finir notre soirée là-dessus était impensable, des gâteaux secs calmeront  nos papilles.


Le lendemain fût un jour calme et reposant, ou nous sommes partis arpenter une nouvelle fois les chemins du parc à l’ouest de la ville, pour une petite bouffée d’air « frais » au milieu du jardin des orchidées.


Le soir venu, nous voulions fêter notre dernière soirée ensemble (c’est ce que nous pensions encore à ce moment-là) en nous offrant un bon Mc Donald’s au pied des Petronas Twins Towers, illuminées de nuit. Si la vue du haut des tours et bluffante de jour, la vue d’en bas de nuit l’est tout autant. Voir ces deux beaux buildings joliment éclairés jusqu’à leurs cimes dans la nuit noire est un spectacle grandiose.


Demain nous nous envolerons pour le Népal, notre escale pour 24h sur le chemin de l’Inde.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire