Nous avions planifié notre trajet pour l’aéroport bien à l’avance,
horaire des bus, tickets, temps de transport. Tout s’est déroulé comme prévu,
une petite demi-heure de marche à travers la ville à 5h30, qui n’était pas si
endormie que nous le pensions. Nous avions demandé, la veille, à un policier,
si se balader à 5h30 du matin était dangereux. Il nous avait répondu que pas du
tout, qu’il y a, de toute manière, toujours des policiers. Effectivement la
ville était déjà éveillée. Bus beaucoup trop climatisé jusqu’à l’aéroport de Tocumen. Sur place, tout a
été très facile et s’est bien passé. Nos sacs étaient protégés et skotchés pour
qu’ils ne soient pas abimés, douane facile aussi. Le vol n’a duré que deux
heures, mais deux heures glaciales qui n’ont rien arrangé à nos rhumes…
L’arrivée à Quito nous a pour le moins dépaysée. En effet, Quito est la seconde capitale la plus haute du monde, à 2800m d’altitude. Ici il fait naturellement frais et l’aéroport se situe au milieu des montagnes. Le paysage est si différent de ce que nous avions quitté quelques heures plus tôt !! Des hautes montagnes d’un côté de la ville, peu de végétation, une température agréable…. ! Sur les flancs de montagne, on peut voir beaucoup d’habitations qui nous semblent se rapprocher plus de bidonvilles que de pavillons.
La transition est brutale, nous avons besoin de nous acclimater, nous resterons donc quelques jours ici, calmement, sans s’énerver pour nous soigner totalement.
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