Sacs vérifiés, nous étions prêts à nous rendre au Panama. Le
passage de cette frontière a été curieux et mouvementé ! Déjà, encore au
Costa Rica, ça partait dans une direction pas idéale. La dame des tickets de
bus nous dit qu’il aurait fallu acheter nos tickets pour David la veille (le
monsieur de l’auberge ne me l’avait pas précisé dans son explication !!) …
Selon elle, nous pouvions tout de même nous rendre à l’arrêt de bus et demander
à monter dans le bus, quitte à être assis au milieu du couloir. Ou alors, se
rendre à ce même arrêt de bus, en prendre un pour Paso Canoas (la frontière)
puis un second au Panama pour David. Ledit arrêt de bus pouvait être rejoint en
taxi ou par le bus de 8h30 (le dernier de la journée !). Il était 8h25, alors
vite on prend ce dernier bus même sans ticket pour la suite. Et là, on attend
et on attend encore … on nous avait dit que le bus pour David passait à 10h
(mais peut être 9h30), puis finalement c’était un bon 10h30 ! Le chauffeur
nous a laissé monter, et nous avions même des places assises !
Quelques heures plus tard, c’est la frontière. Tout le monde
descend, mais nos sacs eux, restent dans le bus … Nous n’aimons pas beaucoup
laisser nos maisons sans surveillance, mais là, pas le choix. Beaucoup de
passagers sont descendus sans intention de se rendre au Panama, nous étions
seulement une dizaine. Premier passage à la caisse (guichet dans un minibus…
original), puis tampon de sortie du Costa Rica, c’est bon. Par contre la suite
a été plus sportive. En fait Paso Canoas est une ville, enfin ça grouille de
monde, entre supermarché, épiceries, marché, taxis, saleté, camions, voitures,
il a fallu trouver le bureau de la frontière. La préposée qui ne parlait pas un
mot d’anglais nous demande d’abord notre vol retour, ou quelque chose qui
prouve que l’on ne reste pas au Panama trop longtemps (ouf on a billet 10 jours
plus tard pour l’Equateur). Ensuite elle nous demande de prouver LA formalité
qui nous était sortie de la tête … Nous avions bien vu, avant de partir, qu’aucun
visa n’était nécessaire mais qu’il fallait apporter la preuve que nous avions
au moins 500$ sur nous ou sur notre compte… Comme nous essayons de payer en
monnaie locale la majeure partie du temps (bien que les dollars américains
soient acceptés partout), nous n’avions pas cette somme sur nous. Nous avions
encore moins d’accès immédiat à nos comptes en ligne sur smartphone (ké ce
c’est ?) … bref, c’est en courant que Cécile est partie à la recherche de
distributeurs à travers la « ville ». De retour au poste frontière,
la dame ne daigne même pas regarder ce qu’on lui montre et nous tamponne le
passeport ! Yes ! Le chauffeur bouillonnait d’impatience pendant tout
ce temps, les passagers du bus certainement aussi… Contents de remonter dans le
bus, et de savoir nos sacs en soute (Micka les surveillait d’un œil sévère
lorsqu’ils ont été mis sur le trottoir à un moment donné), nous nous en sommes
un peu voulus d’avoir négligé cette formalité, mais leçon retenue J
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