vendredi 22 août 2014

Le Panama

Sacs vérifiés, nous étions prêts à nous rendre au Panama. Le passage de cette frontière a été curieux et mouvementé ! Déjà, encore au Costa Rica, ça partait dans une direction pas idéale. La dame des tickets de bus nous dit qu’il aurait fallu acheter nos tickets pour David la veille (le monsieur de l’auberge ne me l’avait pas précisé dans son explication !!) … Selon elle, nous pouvions tout de même nous rendre à l’arrêt de bus et demander à monter dans le bus, quitte à être assis au milieu du couloir. Ou alors, se rendre à ce même arrêt de bus, en prendre un pour Paso Canoas (la frontière) puis un second au Panama pour David. Ledit arrêt de bus pouvait être rejoint en taxi ou par le bus de 8h30 (le dernier de la journée !). Il était 8h25, alors vite on prend ce dernier bus même sans ticket pour la suite. Et là, on attend et on attend encore … on nous avait dit que le bus pour David passait à 10h (mais peut être 9h30), puis finalement c’était un bon 10h30 ! Le chauffeur nous a laissé monter, et nous avions même des places assises !

Quelques heures plus tard, c’est la frontière. Tout le monde descend, mais nos sacs eux, restent dans le bus … Nous n’aimons pas beaucoup laisser nos maisons sans surveillance, mais là, pas le choix. Beaucoup de passagers sont descendus sans intention de se rendre au Panama, nous étions seulement une dizaine. Premier passage à la caisse (guichet dans un minibus… original), puis tampon de sortie du Costa Rica, c’est bon. Par contre la suite a été plus sportive. En fait Paso Canoas est une ville, enfin ça grouille de monde, entre supermarché, épiceries, marché, taxis, saleté, camions, voitures, il a fallu trouver le bureau de la frontière. La préposée qui ne parlait pas un mot d’anglais nous demande d’abord notre vol retour, ou quelque chose qui prouve que l’on ne reste pas au Panama trop longtemps (ouf on a billet 10 jours plus tard pour l’Equateur). Ensuite elle nous demande de prouver LA formalité qui nous était sortie de la tête … Nous avions bien vu, avant de partir, qu’aucun visa n’était nécessaire mais qu’il fallait apporter la preuve que nous avions au moins 500$ sur nous ou sur notre compte… Comme nous essayons de payer en monnaie locale la majeure partie du temps (bien que les dollars américains soient acceptés partout), nous n’avions pas cette somme sur nous. Nous avions encore moins d’accès immédiat à nos comptes en ligne sur smartphone (ké ce c’est ?) … bref, c’est en courant que Cécile est partie à la recherche de distributeurs à travers la « ville ». De retour au poste frontière, la dame ne daigne même pas regarder ce qu’on lui montre et nous tamponne le passeport ! Yes ! Le chauffeur bouillonnait d’impatience pendant tout ce temps, les passagers du bus certainement aussi… Contents de remonter dans le bus, et de savoir nos sacs en soute (Micka les surveillait d’un œil sévère lorsqu’ils ont été mis sur le trottoir à un moment donné), nous nous en sommes un peu voulus d’avoir négligé cette formalité, mais leçon retenue J

L’arrivée à David s’est fait sans encombre. Auberge trouvée, petit tour dans la ville, mais peu d’intérêt. Demain c’est direction Boquete et le Volcan Barù !





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