Le lendemain, nous voulions monter sur la colline qui se dresse
au milieu de la ville afin d’avoir une vue panoramique de Panama Ciudad et de
se rendre compte de son étendue. C’était assez proche de notre hostel, alors à
notre habitude on est partis à pied. Juste sortis de notre quartier, deux
policiers postés à un croisement de rue nous arrêtent et nous questionnent … On
ne comprend que quelques mots, mais au moins l’essentiel. Le quartier que nous
voulions traverser pour rejoindre la colline Ancon, est dangereux, il est
préférable de prendre un taxi. La policière arrête un taxi pour nous et nous
négocie la course… On est encore dubitatif… Effectivement le trajet emprunté
par le taxi montre un quartier beaucoup plus pauvre et sale que les beaux bâtiments
neufs du quartier voisin, mais des policiers étaient postés à tous les coins de
rue … Alors était-ce vraiment dangereux ? Etait-ce pour « ne pas voir
la pauvreté » ? On ne saura pas, mais nous voilà au pied de la
colline prêts à la grimper !
Nous sommes montés une petite demi heure à travers la forêt
tropicale au milieu de la capitale (oui oui !). A la montée nous n’avons
pas vu d’animaux, regards non habitués, animaux cachés, on ne sait pas… Arrivés
en haut la vue est très belle (le ciel est encore dégagé, chouette !). D’un
coté le vieux Panama, downtown, l’océan, les petites iles au loin, le canal de
panama de l’autre côté et les navires qui attendent leur tour …
Un gardien nous fait comprendre que nous pouvons monter
encore plus haut en contrepartie d’une « gratificacion » (prononcez à
l’espagnol !). On monte donc encore plus haut, au pied de l’immense
drapeau qui domine la ville. On a pu confirmer ce qu’on nous avait dit, le
drapeau fait effectivement la taille d’un terrain de basket ! Nos jumelles
chaussées, nous avons profité de la vue un long moment, sans oublier de « serrer
la main » gardien redescendant ;)
Et là, attention attention, GRAND MOMENT pour nous !!
Cela fait un mois que nous sommes partis et que nos guides nous parlent de
toucan. Nous en avions vu au refuge de Las Pumas (Costa Rica), mais bon en cage…
Et là, on en a vu des vrais, des sauvages ! Nous étions de vrais enfants,
émerveillés devant ces oiseaux, si colorés (on dirait qu’ils sont peints !),
avec un si gros bec !!! Nous en avons vu un premier, qu’on a observé
longtemps, sautillant de branches en branches. En redescendant, nous cherchions
presque plus que ça, cela a marché puisque Micka en a repéré quatre d’un coup !
Un beau spectacle que nous ne sommes pas prêts d’oublier =)
Il faut quand même faire une petite place aux autres animaux
vus en descendant : une biche, des chenilles par centaines, des
grenouilles, des bonnes araignées, des agoutis (mélange de rat sans queue et de
marmotte … Pour des infos scientifiques, google est toujours ton ami !), …
Next step : le boa !! Bon, là
on en a trop demandé, on l’a cherché, mais pas trouvé !
Nos sandwich faits maison avalés, nous avons pris les bus
locaux pour Panama la Vieja, à 8kms du centre. Les bus modernes sont ici
classiques, pas aussi aventureux qu’au Nicaragua, ou même dans les provinces du
Panama. Il reste cependant quelques « Diablos Rojos » mais qui
finiront certainement par disparaitre. Panama la Vieja est un ensemble de
ruines qui datent du XVIème siècle. Il y a des restes de bâtiments
administratifs, religieux, la plaza Major … Encore une belle balade le long de
la baie.
Pour la petite histoire, nous avons diné, au Café Coca-Cola,
réputé ici et qui peut porter ce nom là puisqu’il a gagné le procès qui l’a
opposé à la marque. Coca-cola n’avait, à l’époque, pas protégé sa marque au
Panama.
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