lundi 25 août 2014

Portobelo

Juste arrivés à Panama City, ou Ciudad (ça fait plus local), nous avons poursuivi notre chemin jusqu’à la Côte Caraïbe. Un bus pour Las Sablanitas puis un second pour Portobelo. Le second bus était juste bondé, nous avions nos sacs sur le dos, dans des positions inconfortables… Heureusement beaucoup de personnes sont descendues en cours de route et on a pu s’asseoir, de toute façon on n’aurait pas tenu très longtemps !!

Arrivés à Portobelo, l’auberge visée était complète, nous en avons trouvé une autre, très simple, mais qui nous ira très bien pour dormir !! C’est un monsieur qui, nous ayant vu être refusés à la première auberge, nous a indiqué la seconde, moyennant rémunération bien sûr … ! Une fois notre « guide » remercié, et le tarif pour deux nuits négocié, nous nous sommes préparés un plat, sur notre petit balcon, on prend le coup de main ! Le temps était toujours pluvieux, ou en tout cas très humide.

D’ailleurs, la nuit, des trombes d’eau sont tombées, mais vraiment ! Donc le lendemain, le démarrage de la journée a été plus difficile. La pluie a fini par s’arrêter et nous avons visité l'église avec le célèbre Christ Noir et le bâtiment des anciennes Douanes. Portobelo est situé dans une baie, qui a été autrefois protégée par deux forts. Cette ville a été un très grand lieu de commerce, d’où sa richesse passée et la création des Douanes. Mais il est vrai qu’aujourd’hui, Portobelo est devenu une ville très calme où l’on se promène sur les ruines le long de la baie. Les habitants vivent du commerce et de la pêche. Nous avons eu un sentiment mitigé sur cette ville. Il faisait terne, il y avait peu d’activité et aucun touriste, ce qui rend l’ambiance quelque peu pesante. Certainement qu’en haute saison, par grand soleil, l’ambiance est toute autre.

Par exemple, nous voulions faire du snorkeling (plongée avec masque et tuba) le long de la baie, mais en cette saison, les agences sont fermées et n’attendent pas le client. De toute façon lorsqu’il fait gris et qu’il pleut, l’eau est troublée. Tant pis, à la place, nous avons marché le long de la baie un long moment. Sur la route nous avons trouvé un café/hostel ouvert, il doit être bondé en été. Là il était presque vide, ce qui ne nous a pas empêchés de nous poser et de faire une partie de billard avec vue sur la baie !


Au Panama, nous avons le sentiment global que certaines villes ont connu leur moment de gloire et de grande richesse, de beaux bâtiments ont été construits à cette époque. Mais avec le temps les richesses ayant disparu, le manque d’entretien est flagrant, beaucoup de bâtiments sont en ruine ou très abimés, d’autres sont à vendre ou à louer, à bon entendeur… !






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